Actualités
Lisa Tischenko étudiante au doctorat en sciences forestières finaliste du concours La preuve par l'image
11 mai 2023
Lisa Tischenko, une étudiante de la Faculté au doctorat en sciences forestières sous la direction d'Ilga Porth est finaliste au concours La preuve par l'image pour sa photo intitulée "La chaîne du chêne".
Voici la description de son image: Semblables à des méduses, des bouts d’ADN du chêne rouge baignent dans ces tubes. Cette molécule sous forme de chaîne, l’ADN, contient l'information génétique chez tous les êtres vivants, à plumes, à poils ou à feuilles. D'un individu à un autre, l’information varie au sein d’une espèce selon les conditions de leur milieu. L’analyse de ces échantillons servira à répertorier les variations génétiques au sein des populations de chênes rouges du nord-est de l’Amérique. Dans un contexte de changements climatiques, on pourra ainsi sélectionner des semences adaptées, favorables à une gestion durable de nos forêts. (Taille des échantillons d’ADN: entre 5 et 8 mm | Photographie numérique)
Les responsables des concours de photographie scientifique La preuve par l'image et Science Exposed viennent de divulguer les oeuvres finalistes pour 2023. Rappelons que ces concours sont organisés par l'Acfas et par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada dans le but de célébrer l'image comme moyen de communication scientifique dans tous les domaines de la connaissance. Les organisateurs récompenseront les trois œuvres les plus remarquables parmi les 20 images finalistes de chaque concours. De plus, un prix du public sera décerné à l'œuvre qui aura recueilli le plus de votes d'ici le 17 septembre à chacun de ces concours.
Sources:
Lancement d’une nouvelle carte interactive de la vulnérabilité de la population canadienne aux vagues de chaleur accablante
02 mai 2023
Une équipe de recherche du Département de géographie de l’Université Laval lance aujourd’hui une toute première carte interactive de la vulnérabilité et de l’exposition de la population canadienne aux vagues de chaleur accablante. Sous forme de cartographie Web, cet outil facile d’utilisation est disponible dès maintenant tant pour le grand public que pour les professionnels et les décideurs dans le domaine de l’aménagement, de l’urbanisme et de la santé publique.
En raison des changements climatiques, la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur augmentent au Canada. Cette menace accentue la pression sur la santé de la population puisque la chaleur accablante tue plus de personnes chaque année au pays que tout autre événement météorologique.
Or, la vulnérabilité et l’exposition de la population aux vagues de chaleur varient dans le temps comme dans l’espace, ce qui fait en sorte que certains groupes sont plus à risque. Pour évaluer la variabilité géographique, l’équipe de recherche a fait appel à plusieurs types de données (socio-économiques, démographiques, accessibilité géographique à certains services, caractéristiques de l’environnement bâti) afin de calculer quatre indices distincts associés à la vulnérabilité et à l’exposition aux vagues de chaleur :
Indice de sensibilité
L’indice de sensibilité regroupe plusieurs informations démographiques et socio-économiques qui peuvent influencer l’intensité avec laquelle les vagues de chaleur accablante sont ressenties (âge des habitants, types de ménage, caractéristiques des logements, etc.)
Indice de capacité à faire face
L’indice de capacité à faire face tient compte de la proximité de différents lieux et de services où il est possible de se réfugier lors d’une vague de chaleur accablante (centres commerciaux, parcs, piscines publiques, etc.)
Indice d’exposition
L’indice d’exposition est calculé à partir de renseignements principalement obtenus par imagerie satellitaire portant notamment sur la température et l’imperméabilité du sol, la végétation, le cadre bâti, la proximité de l’eau et l’altitude.
Indice de vulnérabilité
L’indice de vulnérabilité a été créé en combinant les résultats des indices de sensibilité et de capacité à faire face : le résultat de l’indice de la capacité à faire face (facteurs qui rendent la population moins vulnérable) a été soustrait de celui de l’indice de sensibilité (facteurs qui rendent la population plus vulnérables).
Ces différents indices ont été intégrés au sein d’une application de cartographie Web qui permet d’observer en un coup d’œil la distribution géographique de la vulnérabilité et de l’exposition aux vagues de chaleur accablante dans les zones habitées de 156 régions métropolitaines et agglomérations canadiennes. Les différents indices ont été calculés à l’échelle de l’aire de diffusion, soit la plus petite région géographique normalisée pour laquelle toutes les données du recensement canadien sont diffusées et qui regroupe généralement de 400 à 700 citoyens.
« Les autorités locales, régionales et provinciales ont à faire face aux conséquences sanitaires, sociales et économiques engendrées par les changements climatiques. Grâce à l’information mise à leur disposition par le biais de notre cartographie interactive, elles seront en mesure d’intervenir afin de réduire les effets sanitaires sur le bien-être de la population que pourraient causer ces vagues de chaleur et de réagir plus adéquatement lorsque ces aléas surviendront », explique Nathalie Barrette, professeure au Département de géographie de l’Université Laval et co-chercheuse du projet.
Ce projet a été rendu possible grâce à la contribution des personnes suivantes, toutes du Département de géographie de l’Université Laval : Yves Brousseau, chercheur principal et professeur; Marie-Hélène Vandersmissen et Nathalie Barrette, professeures; Benoit Lalonde, Jean-Philippe Gilbert, Marie-Janick Robitaille et Karine Tessier, professionnels; Mathilde Giguère, Janis Lapointe, Stéphanie Piché et Jérémi Juteau, étudiants à la maîtrise.
Le projet a été financé par la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) dans le cadre du programme Défi d’offre de logement.
Source :
Équipe des affaires publiques et du protocole
Université Laval
418 656-3355
medias@ulaval.ca
En complément, consultez le contenu publié à ce sujet dans La Presse + (édition du mercredi 3 mai 2022)
Immigration : le Québec fracasse un record
20 avril 2023
Le Québec a fracassé un record en immigration au cours des derniers mois. En 2022, le nombre d'immigrants dans la province a augmenté de près de 150 000. C'est la plus forte hausse annuelle de son histoire. Une hausse attribuable en grande partie à l'augmentation du nombre de résidents non permanents.
Pour analyser ces données, entrevue avec Adèle Garnier, professeure agrégée et directrice des programmes de 1er cycle en géographie à l'Université Laval.
La campagne de la communauté universitaire 2023 est officiellement lancée!
17 avril 2023
Du 17 avril au 2 juin, manifestez votre générosité envers notre université!
Reconnue sur la scène mondiale, l’Université Laval se démarque par la vitalité de son offre pédagogique, le caractère multidisciplinaire de sa communauté d’enseignement et de recherche et la sophistication de ses infrastructures. De Québec à l’international, notre université donne des ailes aux talents d’ici et d’ailleurs.
En soutenant la Campagne Communauté ULaval, vous prenez part à l’attribution de milliers de bourses d’études, encouragez le développement de projets d’enseignement audacieux et participez à l’optimisation de nos programmes sportifs, de nos collections d’ouvrages et de nos laboratoires.
Unissons nos forces et ensemble, allons bien plus loin pour notre université.
Donnez à l’un des 32 fonds de la FFGG
Fonds généraux facultaires
- Fonds de bourses Persévérance de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (6155)
- Fonds d’enseignement et de recherche de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (0906)
- Fonds de bourses de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (0615)
- FIE de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (0062)
- Fonds d’initiatives FFGG – formation, recherche et développement (0657)
Fonds en foresterie
- Fonds de la Forêt Montmorency (9064)
- Fonds de bourses des diplômés en génie et en sciences du bois (6157)
- Fonds de la Bourse foresterie sans frontières (6158)
- Fonds J.-André-Fortin (6153)
- Fonds de recherche et de développement en foresterie – Fonds de bourses Jean-Claude et Lisette-Mercier (2321)
- Fonds Pierre-Richard-et-Dominique-Saunier: recherche, formation et développement à la Forêt Montmorency (0641)
- Fonds de recherche et de développement en foresterie (0232)
- Fonds de bourse-stage en région de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (6161)
- Fonds Famille Gilbert-Tardif visant l’excellence de la recherche pour les produits et la construction en bois (6160)
- Fonds Produits forestiers D & G (6159)
- Fonds de bourses Thérèse Sicard – Belle Audace – 6163
- Fonds Nathalie Pratte en environnement – 6573
Fonds en géographie
- Fonds de bourses d’excellence en géographie – 1er cycle (6156)
- Fonds de bourses Fernand-Grenier en géographie humaine (6154)
- Fonds de bourses en géographie (6151)
- Fonds du Laboratoire vivant des Petites franciscaines de Marie (6571)
Fonds en géomatique
- Fonds de bourse Ted-T.-Katz, ing., a.-g. et Robert-Katz, ing., a.-g. en sciences géomatiques (6152)
- Fonds Joncas (0613)
- Fonds de soutien pour la relève en génie géomatique (6572)
Fonds de Chaires de recherche
- Fonds de soutien à la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone (8061)
- Fonds de soutien à la Chaire de leadership en enseignement sur la politique appliquée à la forêt privée (8063)
- Fonds de soutien à la Chaire de leadership en enseignement en construction intégrée en bois (8062)
Autres fonds
- Fonds d’héritage de Géoïde (0486)
- Fonds de contribution au financement du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables (0339)
- Fonds Produits forestiers Résolu en aménagement durable des forêts (0225)
- Fonds Kruger (bourses) (0048)
- Fonds FPInnovations d’appui à la formation et la recherche à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval (0637)
La candidature d’Anticosti pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
17 avril 2023
Paru dans la plus récente édition de la revue Le Naturaliste canadien, qui porte entièrement sur la recherche à Anticosti, ce nouvel article signé Pascale Marcotte, professeure titulaire au Département de géographie de l’Université Laval, en collaboration avec André Desrochers, professeur auxiliaire à l’Université d’Ottawa et Katie Gagnon, consultante et coordonnatrice à la concertation pour la candidature d’Anticosti au patrimoine mondial de l’UNESCO, fait état du projet d’inscription de d’Anticosti sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Crédit photo : Le Naturaliste canadien
Deux étudiantes au certificat en tourisme durable se démarquent lors du Gala de la relève en tourisme.
14 avril 2023
Frédérik Ducas, étudiante au certificat en tourisme durable est lauréate dans la catégorie Certificat-Études Universitaires du Comité sectoriel de main d’œuvre en tourisme remis lors du Gala de la relève en tourisme de l’Association québécoise de la formation en restauration, tourisme et hôtellerie (AQFORTH). Elle a aussi été finaliste pour le prix Coup de cœur universitaire de la Fondation Alliance pour la relève! Frédérik s’intéresse particulièrement à la mise en valeur de nos régions par le tourisme. Elle croit que l’avenir de notre territoire et de nos communautés passe par la reconnexion avec la Terre mais aussi la reconnexion entre nous.
Découvrez la vidéo de mise en candidature de Frédérik Ducas.
Soulignons aussi sa collègue Alexandra Gosselin, également étudiante au certificat en tourisme qui était finaliste dans la même catégorie. Elle a d’ailleurs un parcours des plus intéressants avec un DEP en restauration, un baccalauréat en géographie et un certificat en tourisme. Elle commencera aussi une maîtrise en sciences géographiques avec comme thème de recherche la mise en valeur des ressources naturelles et du patrimoine comme produit touristique.
Découvrez la vidéo de mise en candidature d’Alexandra Gosselin.
Félicitations à nos étudiantes au certificat en tourisme durable!
Les changements climatiques peuvent-ils aussi affecter le cours des rivières ?
13 avril 2023
Pascale Roy-Léveillée, professeure de géographie et spécialiste en pergélisol, explique les conséquences de la fonte du pergélisol sur les rivières de l'Arctique à l'émission Moteur de recherche sur ICI radio-Canada.
Écoutez l'entrevue diffusée mercredi le 12 avril 2023 à 19 h 36.
Conflit pour l'accès à l'eau aux États-Unis
13 avril 2023
Le professeur de géographie et directeur du Conseil québécois d'Études géopolitiques, Frédéric Lasserre, explique le conflit entre plusieurs états américains qui se disputent le fleuve Colorado à l'émission L'heure du monde sur ICI Radio-Canada.
Écouter l'entrevue diffusée mardi le 11 avril 2023, 18 h 36 (Nouvelle mesure potentielle pour protéger la rivière Colorado).
Des étudiantes et des étudiants du cégep Ste-Foy découvrent nos domaines d'études par des ateliers pratiques et des visites de laboratoires.
11 avril 2023
Les étudiantes et les étudiants de 1ère année en sciences de la nature du cégep Ste-Foy sont venus explorer le 11 avril dernier nos différents domaines d'études et de carrière dans le cadre de leur Journée périscolaire. Ils ont pu manipuler différents outils de la géomatique, visiter les laboratoires en génie du bois, essayer des instruments de mesure des arbres comme la sonde de Pressler, faire un atelier de granulométrie dans la laboratoire de sédimentologie, découvrir la dendrochronologie et les différents inventaires du milieu naturel. C'était aussi une occasion d'en apprendre plus sur les possibilités de carrière en génie forestier, environnement, génie du bois, géographie, génie géomatique et arpentage.
La thématique principale intitulée "L’ingénierie et l’innovation au service de l’environnement, de la forêt, du bâtiment durable et du géospatial!" comportait trois ateliers distincts:
- Des applications concrètes en conservation des milieux naturels et en changements climatiques
- L’ingénierie et l’innovation au coeur de la forêt et de la construction en bois
- Découvrez le génie géomatique, l'arpentage et le monde géospatial!
L’Université Laval inaugure son Cercle des Premiers Peuples
06 avril 2023
L'Université Laval et l'équipe du secteur Premiers Peuples sont très fières d'inaugurer le Cercle des Premiers Peuples. Cet espace de sécurisation culturelle, destiné a priori à la communauté autochtone du campus, est également un point de rencontre et d'échange avec les allochtones de toute la communauté universitaire.
En collaboration avec un comité d'étudiantes et d'étudiants et l'équipe du secteur Premiers Peuples, tout a été mis en œuvre pour concrétiser cet espace qui se veut un endroit respectueux des cultures et valeurs de chacun. Situé à la Bibliothèque du pavillon Jean-Charles Bonenfant, ce lieu assure une diversité de services et d'activités adaptés aux besoins spécifiques des étudiantes et étudiants, tels que la reconnaissance culturelle, l'intégration à Québec, l'aide aux devoirs, le soutien psychologique, la recherche de bourses ou d'hébergement et le soutien administratif.
«La création du Cercle des Premiers Peuples, un espace de sécurisation culturelle à l'Université Laval, est un exemple d'une action concrète pour favoriser la réussite des étudiants autochtones. Je suis confiant que d'autres initiatives similaires verront le jour ailleurs, dans d'autres institutions. Je tiens à saluer l'ouverture et le leadership de l'Université Laval dans ce projet», souligne le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière.
Deux personnes issues des Premières Nations, Suzie Perron et Yves Sioui, ont leur bureau à même le Cercle et agissent à titre de conseillers aux étudiantes et étudiants pour assurer un soutien constant et un accompagnement personnalisé. La valorisation des cultures autochtones par la création de différentes activités thématiques est un autre objectif identifié par l'équipe. Repas, conférences, travaux, discussions et ateliers d'artisanat en sont quelques exemples.
«La création du Cercle des Premiers Peuples était un des engagements de l'Université Laval lorsqu'elle a déposé le plan En action avec les Premiers Peuples en décembre 2020, rappelle la rectrice de l'Université Laval, Sophie D'Amours. L'objectif était de créer un lieu culturellement sécuritaire favorisant la réussite des étudiantes et des étudiants issus des Premiers Peuples qui poursuivent leur cheminement à l'Université Laval. C'est une autre belle réalisation qui s'inscrit dans notre volonté de contribuer à un véritable processus de réconciliation.»
Dans une ambiance chaleureuse proposant des éléments des différentes nations, les personnes de la communauté autochtone auront l'occasion de se ressourcer, de partager leur propre vision du monde et de faire rayonner leur culture. L'accès au local est possible 7 jours sur 7.
«L'Université met en place des outils pour soutenir sa communauté étudiante dans son cheminement et sa réussite. Le Cercle en est un voué à créer un environnement propice à l'épanouissement des étudiantes et étudiants des Premiers Peuples dans leur portage académique», souligne Michèle Audette, conseillère principale à la réconciliation et à l'éducation autochtone de l'Université Laval.
Chaque année à l'Université Laval, environ 400 étudiantes et étudiants s'autodéclarent comme étant des Premières Nations ou des Inuit, ce qui classe l'établissement d'enseignement au premier rang de la province à ce chapitre.
Source: ULaval nouvelles
Grâce à ses partenaires, la Faculté remet plus de 423 000 $ en bourses à 95 étudiantes et étudiants
30 mars 2023
C’est le mardi 28 mars 2023 qu’avait lieu la cérémonie des bourses et des prix de la Faculté. La doyenne, Mme Nancy Gélinas, a souligné le mérite de 95 étudiantes et étudiants de la Faculté qui sont repartis avec plus de 423 000 $ en bourses durant la soirée.
La doyenne a tenu à remercier tous les partenaires de la Faculté grâce à qui ces bourses ont pu être accordées. Les dons et les fonds créés par les donatrices et donateurs permettent d’encourager l’excellence et l’engagement des étudiantes et étudiants aux trois cycles d’études et favorisent grandement leur persévérance. La doyenne a vivement salué l’arrivée de nouveaux donateurs et donatrices, qui contribuent à des bourses en sciences du bois et de la forêt, en sciences géomatiques et en géographie.
Au cours de la cérémonie, trois finissantes de premier cycle ont aussi reçu le prix Rayonnement de la Faculté pour leur participation remarquable à la vie étudiante, leur engagement dans leur futur milieu professionnel ou leur contribution significative à la promotion de leur domaine d’études auprès des jeunes ou du grand public. Les récipiendaires de chacun des trois départements de la Faculté sont :
- Mme Lysianne Desgagné-Etcheverry, en géographie;
- Mme Monica Gagnier, en sciences du bois et de la forêt;
- Mme Catherine Gionet-Pichette, en sciences géomatiques.
De plus, M. Jean-Philippe Veilleux, responsable de travaux pratiques et de recherche, a reçu le prix «Enseignement - autre personnel enseignant» qui vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'enseignement de la part du personnel enseignant non membre du corps professoral de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. C’est sur recommandation des étudiantes et étudiants, et sous la responsabilité d’un comité dont font partie des membres étudiants de chacune des associations étudiantes de la Faculté que sont nommés les récipiendaires des Prix Enseignement et Encadrement de la Faculté.
La cérémonie a permis à tous, étudiants, étudiantes, membre du personnel, partenaires et amis de la FFGG de constater l’importance de contribuer aux différents fonds et projets de la Faculté. Riche d’une tradition plus que centenaire et de programmes uniques au Québec, la Faculté possède tous les atouts pour développer une grande culture philanthropique.
Félicitations aux participantes et participants du concours facultaire Ma thèse en 180 secondes
20 mars 2023
Le 14 mars dernier se tenait le concours facultaire Ma thèse en 180 secondes, de retour en format présentiel dans la cafétéria du pavillon Abitibi-Price. Nous tenons à féliciter l’ensemble des participantes et participants qui se sont prêtés au jeu, car cela prend beaucoup de courage et de préparation pour relever un tel défi!
Merci aussi à celles et ceux qui ont contribué à l’organisation de l’événement. Un merci tout particulier à notre animateur, M. Alexis Achim, ainsi qu’à nos trois juges : Ann Delwaide, David Pothier et Francis Roy. Enfin, merci au public enthousiaste qui est venu encourager nos participantes et participants en très grand nombre! Nous vous remercions chaleureusement pour votre engagement dans la vie facultaire!
Voici les récipiendaires des prix de 180 $ du concours 2023 :
- 1er Prix volet anglophone – Bourse CRMR : Vahideh Akbari – Michael-addition : A new born superhero in Wood densification. Vahideh est étudiante au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Véronic Landry.
- 1er Prix volet francophone – Bourse CEF : Maxime Parot - Transformation du bois en fibres de carbone. Maxime est étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Tatjana Stevanovic.
- Prix coup de cœur du public no 1– Bourse CRDIG : Abdessamad Jiloul – inspirons-nous du carton pour construire notre future maison. Abdessamad est étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Pierre Blanchet.
- Prix coup de cœur du public no 2– Bourse FFGG : Vahideh Akbari – Michael-addition : A new born superhero in Wood densification. Vahideh est étudiante au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Véronic Landry.
Vahideh représentera la FFGG lors de la finale institutionnelle UL, volet anglophone, du concours Ma thèse en 180 secondes en vue de représenter l’Université Laval à la finale de l’Est du Canada.
Maxime représentera la FFGG lors de la finale institutionnelle UL, volet francophone, en vue de participer au concours « Ma thèse en 180 secondes » de l’ACFAS.
Nous vous invitons à les encourager en suivant la webdiffusion de la finale ULaval (en français et en anglais) le 22 mars 2023 à 12 h sur la chaîne Youtube de la FESP.
Votre Comité organisateur MT180s FFGG édition 2023 :
Emmanuelle Rousseau et Shawn Lajoie – Semaine des sciences forestières
Marta Alonso Garcia – Centre d’étude de la forêt
Besma Bouslimi – Centre de recherche sur les matériaux renouvelables
Sonia Rivest – Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Sauphie Senneville – Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
La migration des rivières nordiques avec les changements climatiques défie les prédictions
13 mars 2023
Une équipe de recherche internationale a été surprise de constater que les rivières nordiques ne se déplacent pas comme les modèles prédictifs l'annonçaient en fonction du réchauffement de la région.
Une équipe de recherche internationale a été surprise de constater que les rivières nordiques ne se déplacent pas comme les modèles prédictifs l'annonçaient en fonction du réchauffement de la région. Elle a fait cette observation alors qu'elle surveillait l'impact des changements climatiques sur les grands fleuves de l'Arctique canadien et de l'Alaska.
Avec le dégel du pergélisol, de nombreux scientifiques ont prédit que la migration des rivières nordiques pourrait entre autres être accélérée avec la déstabilisation et l'érosion des berges. Cette hypothèse dominante n'avait jamais été vérifiée jusqu'à présent par rapport aux mesures de migration des rivières à méandres dans les zones de pergélisol.
L'équipe, dont fait partie la professeure agrégée au Département de géographie de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Pascale Roy-Léveillée, a analysé une collection d'images satellites prises à intervalles réguliers, certaines datant de plus de 50 ans. Ils ont comparé plus d'un millier de kilomètres de berges de dix rivières arctiques de l'Alaska, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest.
Un guide pour découvrir la grandeur des petites plantes
23 février 2023
L'ouvrage grand public À la découverte des mousses et autres bryophytes ouvre une porte sur l'univers fascinant de ces plantes lilliputiennes
Bonnet d'elfe, or des lutins, gnome discret, ébouriffe triangulaire, tricot à feuilles longues, arabesque des forêts, grand éteignoir… Si ces noms ne vous disent rien, c'est que, comme la grande majorité des gens, vous ne connaissez pas les plantes appartenant au groupe des bryophytes. Et pourtant, elles se retrouvent dans tous les milieux et vous en avez probablement piétiné sans vous en rendre compte. Grâce aux efforts d'une équipe de passionnés, coordonnés par la technicienne experte du Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval, Martine Lapointe, l'univers fascinant de ces plantes lilliputiennes vous est maintenant accessible.
Les bryophytes, dont le groupe le plus connu sont les mousses, sont des espèces de taille réduite, beaucoup moins colorées que les plantes à fleurs, ce qui explique en partie pourquoi elles ne suscitent pas spontanément l'intérêt. «Ce sont les parents pauvres de la botanique, constate Martine Lapointe. C'est pour faire connaître ces espèces au plus grand nombre qu'un groupe de botanistes membres de la Société québécoise de bryologie a eu l'idée de produire un premier guide vulgarisé sur les bryophytes du Québec.»
L'idée a germé il y a un peu plus de 10 ans alors que Jean Faubert, qui était alors président de cette société, préparait son ouvrage scientifique La flore des bryophytes du Québec-Labrador. «C'est lui qui nous a allumés sur les bryophytes et qui nous a transmis sa passion, rappelle Martine Lapointe. Il souhaitait qu'un guide grand public sur ces plantes soit publié un jour. Malheureusement, il est décédé en 2018. C'est pourquoi le guide lui est dédié.»
Carte narrative d’une excursion au site sacré des Perches
21 février 2023
En août 2020, de jeunes innus se sont rendus au site sacré des Perches. Pour ce voyage, ils ont accueilli trois chercheur.e.s du département de géographie de l’Université Laval (Caroline Desbiens, Justine Gagnon et Jimmy Couillard-Després). Un carnet de voyage relatant cette expédition a été mis en ligne.
KUAKUSHUAKANASHKUAT KA TSHAMMISHIHT : CARTE NARRATIVE D’UNE EXCURSION AU SITE DES PERCHES
Le territoire ancestral de Uashat mak Mani-Utenam regorge de lieux exceptionnels. L’un de ces endroits est Kuakushuakanashkuat ka tshamishiht – « Là où sont plantées les perches » – au sud du lac Matinipi. Des générations d’Innus ont laissé des traces de leur passage dans ce site où sont plantées plusieurs perches utilisées pour la remontée des rivières.
Discrètes mais bien tangibles sous les eaux, ces perches sont encore visibles aujourd’hui et sont devenues un symbole identitaire. Une nouvelle génération veut voir ces témoins du passage de leurs ancêtres sur le territoire. Les jeunes Innus reprennent le chemin vers Kukushuakanashkuat ka tshimishiht pour connaître leur histoire, leur territoire et aussi pour le protéger.
Découvrez la carte narrative
Écoutez l'entrevue de Radio-Canada sur le sujet
INFORMATION
Yoan Jérome (yoan.jerome.1@ulaval.ca)
Yasmine Fontaine (yasmine.fontaine.1@ulaval.ca)
Posez votre candidature aux Prix Chisholm de l’innovation en foresterie
20 février 2023
Organisés par l’Association des produits forestiers du Canada, les Prix Chisholm de l'innovation en foresterie sont remis aux lauréats d’un concours national destiné aux jeunes chercheuses et chercheurs qui se passionnent pour un éventail d'activités liées à la science forestière, aux produits utilisant des matières premières de la forêt, à l'amélioration des procédés ou à d'autres innovations le long de la chaîne de valeur du secteur forestier.
Ces prix ne visent pas seulement à récompenser la recherche et le développement, mais aussi à mettre en valeur le travail de la relève étudiante et en recherche qui s’intéressent à la foresterie et aux produits forestiers respectueux du climat, à la fabrication propre et à la bioéconomie forestière.
Les récipiendaires seront célébrés le 8 mai 2023, recevront un prix en espèces de 2 500 dollars canadiens et bénéficieront d'une promotion médiatique locale, régionale et nationale.
Les personnes posant leur candidature doivent être des étudiantes ou étudiants ou des chercheuses ou chercheurs âgés de 30 ans ou moins au 7 avril 2023. Ils doivent mener des projets de recherche et d'innovation dans le domaine de la foresterie, des produits forestiers et/ou des technologies de transformation des produits forestiers - avec des liens avec des universités, des centres de recherche publics ou privés et/ou des départements de recherche et d'innovation d'entreprises.
Thème 2023 : Promouvoir la décarbonisation dans le secteur des produits forestiers grâce à l’innovation dans la chaîne de valeur.
« Allez vers l'étudiant étranger, qu'il soit Noir, Français, Arabe… On a besoin d'amour! »
20 février 2023
Ils viennent du Congo, du Bénin, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire et d'Haïti. Ils étudient, font de la recherche ou enseignent à l'Université Laval. Cinq membres de la communauté noire ont été réunis par la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) pour partager leur histoire, le 16 février, à midi. Des parcours remplis de rêves, de persévérance, mais aussi jalonnés de défis, dont celui de s'intégrer quand on est loin des siens. D'où cet appel du cœur de Sena Pricette Dovonou-Vinagbe: «Allez vers l'étudiant étranger, qu'il soit Noir, Français, Arabe… On a besoin d'amour!»
Des avalanches de sédiments; Patrick Lajeunesse à l’émission Découverte
06 février 2023
Le dimanche 5 février dernier, Patrick Lajeunesse, professeur au Département de géographie de l’Université Laval, et Alexandre Normandeau, chercheur en géosciences marines à la Commission géologique du Canada, ont eu l’occasion d’expliquer le phénomène des avalanches de sédiments créés dans les canyons sous-marins du Saint-Laurent lors d’un segment de l’émission Découverte, de Radio-Canada.
À propos de la recherche
[…] Alexandre Normandeau, chercheur en géosciences marines à la Commission géologique du Canada, et Patrick Lajeunesse, professeur au Département de géographie de l’Université Laval, ont cartographié depuis 2019 ces canyons de long en large grâce, entre autres, à un robot sous-marin.
« C'est un drone, ni plus ni moins. Il enregistre les données de positionnement, mais prend aussi des mesures de profondeur et des différentes caractéristiques du fond marin. »
— Une citation de Patrick Lajeunesse est professeur au Département de géographie à l’Université Laval
Au fil des ans et des relevés, ils ont observé des déplacements de dépôts massifs de sédiments au fond de ces canyons.
Ils sont associés à des avalanches de sédiments, qu’on appelle des courants de turbidité. Une dynamique semblable à celle des avalanches de neige, mais sous l’eau.
En se déplaçant dans le fond marin, ces masses de sédiments posent un risque pour des infrastructures, dont des câbles de télécommunication.
[…]
Alexis Achim, récipiendaire d’une subvention Alliance du CRSNG
06 février 2023
Félicitations à Alexis Achim, professeur et vice-doyen à la recherche à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, qui a décroché une subvention Alliance du CRSNG pour un projet multidisciplinaire sur la valorisation des filaments de cellulose!
Ce projet vise à soutenir le développement d'applications à base de filaments de cellulose qui seront destinées aux secteurs de l'agriculture, de l'hygiène et de la santé, de la construction et de l'environnement. Trois types de produits visent à être développés via ce projet :
- Bioproduits agricoles
- Papiers antimicrobiens
- Produits en béton
Des analyses du cycle de vie subséquentes permettront à ces nouveaux produits d’être comparés avec des produits conventionnels afin d'évaluer leurs performances environnementales.
Ce projet bénéficiera d’un financement de 746 788$ sur trois ans, dont 60% du montant proviendra de contributions publiques (40% du CRSNG et 20% du CRIBIQ) et 40% du partenaire industriel Kruger inc.
Équipe
Ce projet pourra compter sur la participation d’une équipe multidisciplinaire :
Équipe de recherche :
Alexis Achim (chercheur principal), CRMR, Université Laval
Tatjana Stevanovic, CRMR, Université Laval
Véronic Landry, CRMR, Université Laval
Alain Cloutier, CRMR, Université Laval
Benoît Bissonnette, CRIB, Université Laval
Nabil Amara, Faculté des sciences de l’administration, Université Laval
Julie Jean, FSAA, Université Laval
Annie Levasseur, ÉTS
Équipe de collaborateurs :
Rémy Lambert, FSAA, Université Laval
Sébastien Lange, CCTT Biopterre
Julien Bley, CCTT Innofibre
Un tourisme plus vert et plus diversifié à Québec
01 février 2023
Un bel l’article du média Le Carrefour de Québec, qui s'est entretenu avec Laurent Bourdeau, professeur au Département de géographie et spécialiste en tourisme sur le sujet du tourisme responsable au Québec.
« La Ville de Québec a toujours été une ville très touristique, mais comme ailleurs dans le monde, le tourisme a été affecté par la pandémie et la lutte contre les changements climatiques. C’est pour cette raison que l’on a pu constater des changements dans l’offre touristique et dans l’approche touristique qui inclut maintenant une réflexion écologique.
Pendant la pandémie, comme les frontières étaient fermées, il y a eu une grosse baisse du tourisme en l’absence des touristes internationaux. Cela a eu un impact positif sur le tourisme qui est devenu plus local, sauf pour des villes comme Québec ou Montréal puisque les touristes viennent principalement de l’international, explique Laurent Bourdeau, professeur au Département de géographie, spécialiste en tourisme, de l’Université Laval.
En effet, les retombées économiques du tourisme ont été moins grandes sans les touristes internationaux puisque ceux-ci dépensent plus que les Québécois. Il y a beaucoup d’entreprises (ex. : restaurants, hôtels, etc.) qui n’ont survécu à la pandémie que grâce aux subventions des gouvernements.
« La pandémie, ça nous a fait réaliser une chose : c’est qu’il y a des entreprises touristiques au Québec qui ont été débordées hors des grands centres urbains. Des régions comme l’Estrie, les Laurentides, la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord, où il y a eu une très forte fréquentation, parfois trop forte. » – Laurent Bourdeau [...] »
Les recherches de Patrick Lajeunesse dans le palmarès des découvertes de l'année de Québec Science
13 janvier 2023
Extrait du communiqué émis par l’Université Laval :
Des équipes de recherche de l’Université Laval ont contribué à 4 des 10 découvertes les plus importantes de l’année 2022 selon le magazine de vulgarisation scientifique Québec Science. La mise au point d’un tube vivant capable de faire repousser des nerfs sectionnés, les raisons pour lesquelles la dépression affecte différemment les femmes et les hommes, le lien entre les habiletés en langue parlée à l’enfance et l’écriture à l’adolescence ainsi qu’une meilleure estimation du risque sismique dans l’estuaire du St-Laurent font partie des percées qui ont obtenu la faveur du jury composé d'une dizaine de scientifiques et de journalistes.
Une meilleure connaissance du risque sismique dans l’estuaire du St-Laurent
Le professeur Patrick Lajeunesse, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, et une équipe de l’UQAR dirigée par Guillaume St-Onge ont établi un portrait d’une précision inégalée de l’activité sismique dans l’estuaire du St-Laurent au cours des deux derniers millénaires. Après avoir analysé à l’aide de sondes sismiques le fond du fleuve entre Baie-Comeau et La Malbaie, les chercheurs ont prélevé des sédiments provenant de lieux où s’étaient produits des glissements de terrain au cours des siècles passés. La datation de ces prélèvements a permis aux chercheurs de déterminer que le fameux séisme de Charlevoix de 1663, d’une magnitude estimée à plus de 7, est le plus important à avoir frappé le Québec au cours des deux derniers millénaires. Les données recueillies permettent d’obtenir une meilleure connaissance du risque sismique de cette partie de l’estuaire, qui serait plus élevé que ce qui avait été estimé jusqu’à présent.
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Ci-dessus : Image de Québec Science - La profondeur et le relief du fond du Saint-Laurent au large de Saint-Siméon ont été déterminés à l’aide d’un échosondeur multifaisceaux, permettant l’identification d’un important glissement sous-marin.