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Quatre étudiants de la Faculté se méritent une bourse de leadership et développement durable de l'Université Laval

17 décembre 2015

Quatre étudiants de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique se sont mérités une bourse de leadership et développement durable de l'Université Laval 2015-2016. Grâce à ce programme de bourses, l'Université Laval désire soutenir pendant leurs études universitaires les étudiants talentueux démontrant des réalisations exceptionnelles dans l'un des six secteurs d’activité suivants: artistique, entrepreneurial, environnemental, scientifique, social/humanitaire ou sportif.  Ce programme de bourses s'adresse aux étudiants qui dépose une nouvelle demande d'admission dans un programme régulier (baccalauréat, maîtrise ou doctorat) de l'Université Laval.

Claudie-Maude Canuel, baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, leadership sportif

Cette joueuse de volleyball ne compte plus les distinctions et les bourses obtenues dans la pratique de son sport et pour l’excellence de ses résultats scolaires. Lauréate du Mérite académique du RSEQ – volleyball division 1 et du trophée Études chez les Volontaires pendant trois années consécutives, de 2013 à 2015, Claudie-Maude Canuel a également obtenu la bourse Sport-Études par établissement – Étudiante-athlète par excellence 2013 et la Bourse pour athlète de haut niveau – MELS 2012. Elle a été recrutée à deux reprises, en 2008 et 2011, pour faire partie de l’équipe du Québec aux Jeux de la francophonie canadienne. Lors de sa seconde participation, elle a été élue capitaine de l’équipe et nommée porte-drapeau de la délégation du Québec. Impliquée auprès des jeunes en tant qu’animatrice en mini-volley et arbitre, elle a également participé à un projet pilote du programme Excellence sportive Sherbrooke pour mesurer les bienfaits de la pratique du Pilates chez les athlètes.
Donateur : Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval

Anne Cotton-Gagnon, maîtrise en sciences géographiques, leadership scientifique

C’est la curiosité qui a d’abord orienté Anne Cotton-Gagnon vers la recherche. Puis, sa minutie, sa détermination et sa débrouillardise lui ont permis de se démarquer dans ce domaine. Elle a mené différents travaux de recherche à la Forêt Montmorency de l’Université Laval, dont certains ont fait l’objet d’un documentaire télévisé. Auxiliaire de recherche pour le Consortium iFor, elle s’est intéressée à la biodiversité entomologique du territoire en plus d’effectuer des recherches sur la végétation de la Petite Île au Marteau, dans l’Archipel-de-Mingan. Ce projet, qui a été présenté lors de la Journée de la recherche en biologie, a permis une meilleure compréhension de la dynamique des écosystèmes de cet archipel, ce qui bonifie maintenant la gestion de ceux-ci par Parcs Canada. En 2014, elle a reçu la bourse EnviroNord du programme de formation FONCER du CRSNG, soulignant sa rigueur scientifique et ses aptitudes en recherche.
Donateur : Fondation J.A. DeSève

Benido Claude Davy Belem, maîtrise en agroforesterie avec mémoire, leadership environnemental

Véritable passionné, Benido Claude Davy Belem s’implique depuis plusieurs années dans son pays, le Burkina Faso. Il est membre fondateur de l’association nationale JEUN’AGRO, qui regroupe des étudiants en agriculture de différents établissements d’enseignement et de recherche. Ensemble, ils mènent des activités de sensibilisation et de démonstration sur les saines pratiques agricoles pour les paysans locaux. En 2010, il a obtenu le premier prix d’un concours en écocitoyenneté et développement durable, organisé par la direction régionale du ministère de l’Environnement et du Développement Durable du Burkina Faso, qui réunissait plusieurs candidats issus de tous les établissements secondaires de la région administrative et territoriale du Centre-Sud. Il a également été président de l’Association des tableaux d’honneur, qui reconnaît l’excellence scolaire des jeunes et encourage la protection de l’environnement. Chaque année, cette association organise un événement, « Le bosquet des étoiles », lors duquel une centaine d’arbres sont plantés.
Donateur : R. Howard Webster Foundation

Sunny Lefebvre, maîtrise en biogéosciences de l'environnement

Ayant à cœur l’avenir de la jeunesse, Sunny Lefebvre ne compte plus les heures lorsqu’il s’implique dans le Mouvement des cadets du Canada. Cette organisation, qui permet à nombre de jeunes de développer des qualités de leader, il la connaît bien puisqu’il y travaille depuis le début de son adolescence. Au printemps 2011, il a décidé de s’enrôler au sein des Forces armées canadiennes afin de poursuivre son implication sur une base plus régulière. De l’instruction des nouveaux cadets à l’évaluation des activités d’apprentissage, en passant par la gestion de l’horaire des cours et l’entraînement de l’équipe de biathlon, sa collaboration prend plusieurs formes. Ses qualités de meneur lui sont alors fort utiles. Sunny Lefebvre est reconnu par ses collègues comme étant quelqu’un d’engagé, ayant de l’ouverture et une grande capacité d’écoute.
Donateur : Fondation J.A. DeSève

Répartition des montants des bourses

  • 1er cycle : 2 000 $ par an (maximum de 3 ou 4 ans, selon la durée du baccalauréat).
  • 2e cycle : 5 000 $ par an (maximum de 2 ans).
  • 3e cycle : 10 000 $ par an (maximum de 3 ans).

Ces bourses sont renouvelables annuellement pour la durée officielle du programme d'études à la condition de faire la preuve du maintien du leadership et de la poursuite des études à temps complet dans le programme pour lequel la bourse est octroyée. De plus, ces bourses sont cumulables en regard de tout autre programme de bourses.

En savoir plus sur les bourses de leadership et développement durable.

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Une entente avantageuse

03 décembre 2015

Cette entente portant sur une accessibilité accrue aux données géospatiales gouvernementales soutiendra et stimulera l'enseignement et la recherche appliquée sur le territoire québécois.

Le 18 novembre dernier, le Gouvernement du Québec et les universités québécoises, sous la coordination du Bureau de coopération interuniversitaire, ont annoncé une importante entente portant sur une accessibilité accrue aux données géospatiales gouvernementales. 

D'une durée de deux ans, cette entente, réunissant 18 établissements universitaires, a pour but de soutenir et de stimuler l'enseignement et la recherche appliquée sur le territoire québécois ainsi que de développer l'expertise québécoise en la matière. 

Selon le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles (MERN), Pierre Arcand, c'est une «belle occasion de mettre en valeur le patrimoine informationnel gouvernemental au profit des futurs professionnels et acteurs de la géomatique, de la gestion du territoire et des domaines connexes.» Plus d'une trentaine de jeux de données géospatiales produites par le MERN et d'autres ministères seront disponibles.

Tiré du journal de la communauté universitaire, Le fil du 3 décembre 2015.

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Adieu facteur vent, bonjour UTCI?

03 décembre 2015

Un nouvel indice de confort thermique promet de donner l'heure juste sur le temps qu'il fait vraiment. L'équipe de la professeure Nathalie Barrette a testé le potentiel de l'UTCI pour la ville de Québec et ses environs.


Après l'humidex et le refroidissement éolien, les bulletins météo nous gratifieront-ils bientôt de l'UTCI, un nouvel indice de confort thermique? La chose est loin d'être impensable parce que cet indice passe-partout traduirait mieux la température ressentie quand nous mettons le nez dehors. C'est ce que suggère une étude publiée dans l'International Journal of Biometeorology par Simon Provençal, Richard Leduc et Nathalie Barrette, du Département de géographie, et Onil Bergeron, du ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).

Nous savons intuitivement que le thermomètre ne dit pas tout. Une journée où le mercure atteint 25 °C paraîtra écrasante au milieu d'une mer d'asphalte ou dans l'humidité de juin, alors qu'elle sera très agréable à l'ombre ou en septembre, lorsque l'air est sec. Même chose en hiver où un tolérable -10 °C deviendra mordant si un violent nordet l'accompagne. «C'est pour tenir compte de ces perceptions que des indices de confort thermique ont été conçus, explique le doctorant Simon Provençal. Il en existe plus d'une centaine, mais aucun n'intègre l'ensemble des paramètres climatiques en jeu dans les échanges de chaleur. L'humidex et le facteur de refroidissement éolien présentent l'avantage d'être simples à calculer, mais leur utilisation se limite à certaines périodes de l'année et ils ne tiennent pas compte de certaines variables qui influencent significativement le confort thermique.»

Dans l'espoir de trouver mieux, l'International Society of Biometeorology a fait appel à des experts qui, après 10 ans de travail, ont livré, en 2009, l'indice universel du climat thermique (UTCI). En théorie, cet indice fonctionne pour toutes les gammes de température, dans tous les climats et en toutes saisons. À la demande du MDDELCC, l'équipe de la professeure Nathalie Barrette a donc testé le potentiel de l'UTCI pour la ville de Québec et ses environs, une région qui, comme on sait, est caractérisée par de fortes variations saisonnières.

Les chercheurs ont utilisé des données enregistrées en 2013 et 2014 dans des stations météorologiques installées à l'aéroport Jean-Lesage, à Sainte-Foy et dans le quartier Saint-Sauveur. À l'aide de ces données, ils ont calculé l'UTCI et ils l'ont comparé à l'humidex, au facteur de refroidissement éolien et à l'indice de température physiologique équivalent. Les résultats? En raison de sa plus grande sensibilité au vent et au fait qu'il intègre la température radiante moyenne – un élément clé du confort thermique –, l'UTCI est plus englobant et plus polyvalent que les autres index. Il permet notamment de mieux déterminer les conditions de stress thermique, surtout en hiver. «Adopter l'UTCI constituerait une amélioration par rapport aux indices actuels», résume Simon Provençal.

Les analyses des chercheurs montrent également que les valeurs d'UTCI calculées à partir des données provenant de l'aéroport traduisent imparfaitement ce qui se passe au centre-ville. «Il y a des différences appréciables dans le nombre d'heures de stress de chaleur entre la station Jean-Lesage et la station Saint-Sauveur. Avec un réseau de stations permettant de calculer l'UTCI au centre-ville, on pourrait assurer une meilleure surveillance, ce qui serait particulièrement utile pendant les vagues de chaleur», estime l'étudiant-chercheur.

Tiré du journal de la communauté universitaire, Le fil du 3 décembre 2015.

Photographie: Angela (licence CC)