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Actualités

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Retour sur la Journée SIG Université Laval: des honneurs à tous les niveaux!

30 novembre 2022

Le vendredi 25 novembre dernier se tenait la 10e édition de la Journée SIG Université Laval dans le cadre de laquelle deux concours étaient organisés.

Concours cartographique La preuve par la carte!

Pour cette édition, le concours cartographique s’est adressé aux étudiantes et étudiants de l’Université Laval (aux trois cycles) et du Cégep Limoilou.

Les cartes reçues sont affichées sur le site Web de la journée SIG Université Laval.

Le comité d’évaluation a décerné le premier prix à Céline Pierre, étudiante au DEC en géomatique, spécialisation Information géospatiale et cartographie, pour son projet Classification écologique du Québec. Le projet présente 5 des 11 niveaux de cette classification, chacun expliqué et représenté par une carte.

Sarah Gauthier, étudiante au Doctorat en sciences géographiques, a obtenu le deuxième prix pour sa Carte des dépôts de surface et profils stratigraphiques du dépôt argileux riche en glace sensible aux glissements de terrain dans le village nordique de Salluit, Nunavik.

Un troisième prix a été décerné à Émile Bergeron, étudiant au Baccalauréat en aménagement et environnement forestiers pour sa Carte des lits d'écoulements potentiels et des bassin versants avec brûlage des ponceaux sur fond d'indice d'humidité topographique.

Finalement, le prix Coup de cœur du public va à Raphaël Pouliot, étudiant à la Maîtrise en sciences forestières avec mémoire. Son projet s’intitule Portrait de l’intensité d’aménagement forestier réalisé dans les 10 dernières années dans le sud du Québec à l’aide du LiDAR aéroporté (30 m x 30 m).

Concours Mon projet en 360 degrés!

Inspiré des concours « Ma thèse en 180 secondes », cette activité permet à chaque participante et participant de présenter son projet de maîtrise ou de doctorat en 3 minutes.

Le premier prix est allé à Olivier Stocker, étudiant au Doctorat en sciences géomatiques, qui a présenté son projet Détection d’espèces d’arbres dans les forêts québécoises.

Le comité d’évaluation a remis le deuxième prix à Zahra Pashaei, étudiante à la Maîtrise avec mémoire en sciences géomatiques pour son projet sur la Gestion des risques d’inondations.

Le troisième prix a été remis à Juzer Noman, étudiant à la Maîtrise avec mémoire en sciences géomatiques pour son projet Risques d’inondation! Par où commencer?.

Félicitations aux récipiendaires!

Enregistrement vidéo des conférences

Pour celles et ceux qui n’auraient pas pu assister aux conférences présentées lors de cette journée, elles sont maintenant disponibles sur la chaîne Youtube de l’événement :

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Qu'est-ce qui provoque la détérioration des rives?

28 novembre 2022

L’érosion des berges le long de la voie maritime du fleuve Saint-Laurent est multifactorielle et ne date pas d’hier. Le déboisement des rives, d’autres interventions humaines, les effets gel-dégel ou encore les puissantes vagues provoquées par les gros navires (surtout à Saint-François) peuvent aussi avoir un impact non négligeable. Ce n’est pas pour rien que des centaines de kilomètres de berges ont été bétonnées ou enrochées au milieu du siècle dernier. Ces aménagements vieillissants et les rives naturelles existantes risquent cependant d’être encore plus vulnérables dans le futur en raison des changements climatiques, à l’île d’Orléans comme ailleurs dans le tronçon fluvial, estiment plusieurs scientifiques. Voici pourquoi.

La tempête et les marées

« Les marées, surtout dans la région de Québec et dans l’estuaire, peuvent accentuer les phénomènes d’érosion là où il existe des barrières humaines ou naturelles empêchant une recharge des sédiments. Toutefois, l’érosion est principalement causée par les ondes de tempêtes. Sur le tronçon fluvial, les ondes de tempêtes sont principalement ressenties près de l’île d’Orléans », peut-on lire dans une étude produite par Ouranos en 2020. Rappelons qu’une pointe de vent de 126 km/h avait été enregistrée à Saint-François en 2017. Il est difficile, par contre, d’établir un lien direct avec les changements climatiques puisque les modèles globaux sont peu adaptés au niveau local, nuance Jean-François Bernier, chercheur au Département de géographie de l’Université Laval. « Des tempêtes, il faut faire attention, on n’en a pas tant que ça à Québec non plus et il faut que ça soit une tempête parfaite avec un haut niveau d’eau. Lorsque la marée est basse, il n’y a pas tant de conséquences. » En revanche, les changements climatiques ajoutent une grande part d’incertitude et sont perçus comme un facteur aggravant. « Il peut y avoir plus d’événements extrêmes que dans le passé. C’est ça le problème. On a besoin de mieux aménager notre territoire en fonction de cette incertitude », ajoute son collègue Patrick Lajeunesse.  

Le couvert de glaces diminue

Depuis 1998, l’étendue de glace de berge sur la côte est canadienne (provinces maritimes et golfe du Saint-Laurent à partir de Québec) a décru de 1,53 % par année. À l’île d’Orléans, ils sont nombreux à avoir observé une réduction du couvert de glaces dans les dernières décennies. Or, ces glaces sont généralement reconnues pour leur « rôle protecteur » des berges à l’hiver et au printemps puisqu’elles atténuent l’onde de marée et les vagues. Si le couvert de glaces n’est pas suffisamment épais, l’érosion s’accentue. « La glace va disparaître d’ici la fin du siècle, c’est à peu près certain. On parle d’une réduction de 95 % par rapport à aujourd’hui. C’est un bouleversement assez important. C’est assez lointain, mais c’est quelque chose qui a déjà commencé », avance Gabriel Rondeau-Genesse du consortium Ouranos. Le rôle protecteur des glaces fait toutefois débat dans la communauté scientifique et leur « rôle érosif » est sous-étudié dans le tronçon fluvial, selon Jean-François Bernier, du Département de géographie de l’Université Laval. Si les glaces devaient complètement disparaître d’ici l’an 2100, ce serait « quasiment une source d’érosion de moins, opine-t-il. Il faut prendre ça en compte également. » 

Hausse du niveau de la mer

Le changement n’est peut-être pas encore perceptible à l’œil nu, dans le fleuve Saint-Laurent, mais le niveau de l’eau est bel et bien en hausse. Depuis 1993, selon des outils fiables de mesure de Pêches et Océans Canada, le niveau a augmenté de près de 2 mm/an dans le secteur de l’île d’Orléans, soit environ 5 centimètres durant cette période. « Le rehaussement marin est indéniable », observe Gabriel Rondeau-Genesse, chercheur pour Ouranos, un consortium sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques. « On ne connaît pas exactement la valeur finale, mais en fin de siècle, ça pourrait atteindre 50 à 60 cm, avec des [scénarios] plus catastrophes de 1 mètre et plus selon l’évolution de l’Antarctique. C’est clair que ça va avoir un impact sur l’érosion des berges et la submersion. » Certaines régions du Québec, dont la région de Québec, sont toutefois encore en train de se soulever dû à la dernière glaciation – ce qu’on appelle l’ajustement isostatique –, ce qui vient contrebalancer en partie l’impact du rehaussement marin.

Source: Journal de Québec, Jean-Luc Lavallée

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Canada : pourquoi Ottawa veut accueillir 500 000 immigrants par an

09 novembre 2022

Le ministre de l'Immigration canadien Sean Fraser a annoncé vouloir rehausser les seuils d'immigration avec comme objectif d'accueillir 500 000 nouveaux arrivants par an d'ici 2025. En quoi l'immigration est-elle la solution ? Entretien avec Adèle Garnier, spécialiste des enjeux migratoires et professeure à l’Université Laval à Québec.

Entretien pour TV5 Monde: 04 novembre 2022

Intervention avec Gerard Fillion dans l'émission Zone Économie:
1 novembre 2022

 

Photo : The voice of Canadian immigration

 

               

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Félicitations à Alexis Achim, nommé ingénieur forestier de l’année 2022

04 novembre 2022

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique tient à souligner la nomination d’Alexis Achim, professeur titulaire et vice-doyen à la recherche, à titre ingénieur forestier de l’année 2022 par l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec (OIFQ). L’OIFQ décerne annuellement cette distinction à l’un de ses membres pour souligner sa contribution exceptionnelle au développement et à la promotion de la profession d’ingénieur forestier. 

M. Alexis Achim est ingénieur forestier et professeur titulaire à l’Université Laval. Il est titulaire d'un baccalauréat en gestion forestière et fibre environnementale et d'un doctorat en sylviculture de l'Université Laval. Au cours des 24 derniers mois, M. Achim a su se démarquer de nombreuses façons dans le milieu de la recherche ici et ailleurs dans le monde.

Il dirige présentement une initiative de recherche canadienne, Silva21 Advancing silviculture in Canadian Forests, qui regroupe plus de cinquante personnes travaillant au sein de diverses organisations : le gouvernement fédéral, les gouvernements provinciaux du Québec, de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de Terre-Neuve-et-Labrador et de la Colombie-Britannique, de l’industrie forestière, d’une communauté autochtone et du milieu universitaire afin de travailler en collaboration à élaborer de nouvelles pratiques forestières pour faire face aux changements climatiques. Sa capacité à rassembler une multitude d’acteurs aux horizons multiples en fait un leader et un mentor de premier ordre pour plusieurs chercheuses et chercheurs en début de carrière. Il dirige et inspire présentement 15 étudiantes et étudiants à la maîtrise, au doctorat et au postdoctorat.

Poursuivre la lecture de l’article de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec

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De nouveaux arbres sur le campus au service de l’enseignement et de la recherche

04 novembre 2022

La Ville de Québec et l'Université Laval ont présenté le mercredi 2 novembre les fruits de la première phase de plantation de près de 400 arbres effectuée en amont de l'insertion du tramway sur le campus. Une amorce concluante qui jette les bases des efforts de verdissement de la cité universitaire et du quartier. 

« Il s’agit d’une première étape dans les objectifs de verdissement que la ville s’est fixée. C’est près de 400 arbres qui viendront enrichir la diversité forestière du campus et qui permettront à l’ensemble des citoyennes et des citoyens de profiter d’une meilleure qualité de vie, indique Mme Maude Mercier Larouche, membre du comité exécutif et élue responsable des relations avec les citoyens dans le dossier du tramway. Plus d’arbres sur le campus, c’est aussi plus d’arbres en ville. Nous pouvons être fiers de ces premiers résultats et de pouvoir compter sur l’expertise de l’Université Laval! »

[…]

Une place importante pour la recherche et l'enseignement 

Depuis le début du projet d'implantation du tramway, l'Université s'est engagée à commencer la plantation avant même le début des travaux sur le campus. Cet engagement se concrétise dès cet automne sur le campus. « Nous sommes fiers de déployer notre plan de reboisement en collaboration avec la Ville de Québec. Ensemble, nous avons minutieusement planifié toutes les étapes afin d'offrir à notre communauté un environnement entouré d'arbres et de verdure », souligne le vice-recteur aux infrastructures et à la transformation, René Lacroix. 

Au-delà des travaux de plantation, l'Université accorde une grande importance à l'impact de la recherche et de l'enseignement dans la société. « C'est pourquoi, dans le cadre du plan de reboisement, l'expertise de la Chaire de recherche sur l'arbre urbain et son milieu a été déterminante dans le choix des emplacements des arbres et des essences, souligne la vice-rectrice à la recherche, à la création et à l'innovation, Eugénie Brouillet. Pour nous, chaque projet de société est une occasion de pousser la recherche plus loin et d'innover ». 

Lancée en 2020 grâce à la collaboration de la Ville de Québec, cette chaire a notamment pour objectif d'évaluer les effets de différentes approches de protection des arbres matures lors de l'implantation d'infrastructures majeures. Elle cherche aussi à identifier les facteurs qui influencent la survie des nouvelles plantations en milieu urbain. 

Les professeures au Département des sciences du bois et de la forêt à l'Université Laval et cotitulaires de la Chaire, Alison Munson et Janani Sivarajah, profitent déjà de ces plantations pour y effectuer des activités d'enseignement et y élaborer des protocoles de recherche. 

Des sites de plantation seront réservés à la Chaire à partir de 2023 afin d'effectuer des recherches sur les arbres qui seront plantés et de suivre leur évolution en considérant les différents milieux urbains présents sur le campus (près de l'autoroute, des stationnements, des pistes cyclables, etc.). 

« L'objectif de nos travaux de recherche est de profiter de la plantation de nouveaux arbres pour créer un laboratoire vivant et de contribuer à l'avancement et la transmission des connaissances sur les arbres en milieu urbain, soulignent les professeures Munson et Sivarajah. Nous sommes impatientes de travailler avec les étudiantes et les étudiants sur le terrain. Il n'y a pas de meilleur environnement pour apprendre et découvrir ». 

Photo : Janani Sivarajah, professeure au Département des sciences du bois et de la forêt et cotitulaire de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu. Crédit : ULaval nouvelles

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