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Lisa Tischenko étudiante au doctorat en sciences forestières finaliste du concours La preuve par l'image

11 mai 2023

Lisa Tischenko, une étudiante de la Faculté au doctorat en sciences forestières sous la direction d'Ilga Porth est finaliste au concours La preuve par l'image pour sa photo intitulée "La chaîne du chêne".

Voici la description de son image: Semblables à des méduses, des bouts d’ADN du chêne rouge baignent dans ces tubes. Cette molécule sous forme de chaîne, l’ADN, contient l'information génétique chez tous les êtres vivants, à plumes, à poils ou à feuilles. D'un individu à un autre, l’information varie au sein d’une espèce selon les conditions de leur milieu. L’analyse de ces échantillons servira à répertorier les variations génétiques au sein des populations de chênes rouges du nord-est de l’Amérique. Dans un contexte de changements climatiques, on pourra ainsi sélectionner des semences adaptées, favorables à une gestion durable de nos forêts. (Taille des échantillons d’ADN: entre 5 et 8 mm | Photographie numérique)

Les responsables des concours de photographie scientifique La preuve par l'image et Science Exposed viennent de divulguer les oeuvres finalistes pour 2023.  Rappelons que ces concours sont organisés par l'Acfas et par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada dans le but de célébrer l'image comme moyen de communication scientifique dans tous les domaines de la connaissance. Les organisateurs récompenseront les trois œuvres les plus remarquables parmi les 20 images finalistes de chaque concours. De plus, un prix du public sera décerné à l'œuvre qui aura recueilli le plus de votes d'ici le 17 septembre à chacun de ces concours.

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Sources:

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Lancement d’une nouvelle carte interactive de la vulnérabilité de la population canadienne aux vagues de chaleur accablante

02 mai 2023

Une équipe de recherche du Département de géographie de l’Université Laval lance aujourd’hui une toute première carte interactive de la vulnérabilité et de l’exposition de la population canadienne aux vagues de chaleur accablante. Sous forme de cartographie Web, cet outil facile d’utilisation est disponible dès maintenant tant pour le grand public que pour les professionnels et les décideurs dans le domaine de l’aménagement, de l’urbanisme et de la santé publique.

En raison des changements climatiques, la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur augmentent au Canada. Cette menace accentue la pression sur la santé de la population puisque la chaleur accablante tue plus de personnes chaque année au pays que tout autre événement météorologique.

Or, la vulnérabilité et l’exposition de la population aux vagues de chaleur varient dans le temps comme dans l’espace, ce qui fait en sorte que certains groupes sont plus à risque. Pour évaluer la variabilité géographique, l’équipe de recherche a fait appel à plusieurs types de données (socio-économiques, démographiques, accessibilité géographique à certains services, caractéristiques de l’environnement bâti) afin de calculer quatre indices distincts associés à la vulnérabilité et à l’exposition aux vagues de chaleur :

Indice de sensibilité

L’indice de sensibilité regroupe plusieurs informations démographiques et socio-économiques qui peuvent influencer l’intensité avec laquelle les vagues de chaleur accablante sont ressenties (âge  des habitants, types de ménage, caractéristiques des logements, etc.)

Indice de capacité à faire face

L’indice de capacité à faire face tient compte de la proximité de différents lieux et de services où il est possible de se réfugier lors d’une vague de chaleur accablante (centres commerciaux, parcs, piscines publiques, etc.)

Indice d’exposition

L’indice d’exposition est calculé à partir de renseignements principalement obtenus par imagerie satellitaire portant notamment sur la température et l’imperméabilité du sol, la végétation, le cadre bâti, la proximité de l’eau et l’altitude.

Indice de vulnérabilité

L’indice de vulnérabilité a été créé en combinant les résultats des indices de sensibilité et de capacité à faire face : le résultat de l’indice de la capacité à faire face (facteurs qui rendent la population moins vulnérable) a été soustrait de celui de l’indice de sensibilité (facteurs qui rendent la population plus vulnérables).

Ces différents indices ont été intégrés au sein d’une application de cartographie Web qui permet d’observer en un coup d’œil la distribution géographique de la vulnérabilité et de l’exposition aux vagues de chaleur accablante dans les zones habitées de 156 régions métropolitaines et agglomérations canadiennes. Les différents indices ont été calculés à l’échelle de l’aire de diffusion, soit la plus petite région géographique normalisée pour laquelle toutes les données du recensement canadien sont diffusées et qui regroupe généralement de 400 à 700 citoyens.

« Les autorités locales, régionales et provinciales ont à faire face aux conséquences sanitaires, sociales et économiques engendrées par les changements climatiques. Grâce à l’information mise à leur disposition par le biais de notre cartographie interactive, elles seront en mesure d’intervenir afin de réduire les effets sanitaires sur le bien-être de la population que pourraient causer ces vagues de chaleur et de réagir plus adéquatement lorsque ces aléas surviendront », explique Nathalie Barrette, professeure au Département de géographie de l’Université Laval et co-chercheuse du projet.

Ce projet a été rendu possible grâce à la contribution des personnes suivantes, toutes du Département de géographie de l’Université Laval : Yves Brousseau, chercheur principal et professeur; Marie-Hélène Vandersmissen et Nathalie Barrette, professeures; Benoit Lalonde, Jean-Philippe Gilbert, Marie-Janick Robitaille et Karine Tessier, professionnels; Mathilde Giguère, Janis Lapointe, Stéphanie Piché et Jérémi Juteau, étudiants à la maîtrise.

Le projet a été financé par la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) dans le cadre du programme Défi d’offre de logement.

Source :
Équipe des affaires publiques et du protocole
Université Laval
418 656-3355
medias@ulaval.ca

En complément, consultez le contenu publié à ce sujet dans La Presse + (édition du mercredi 3 mai 2022)