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Actualités

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Pourquoi pas une rue du Coureur-des-bois?

19 mai 2016

Dans la foulée d'un dossier sur la toponymie au Québec publié dans le «Devoir», les lecteurs se prononcent sur les toponymes à inscrire davantage dans le paysage québécois.

Dans une entrevue accordé à Fabien Deguise, la géographie Caroline Desbiens s'exprime sur les propositions des lecteurs.


Beaucoup plus de boulevards ou de rues Jacques-Parizeau, comme celle que Québec se prépare à lui attribuer. Beaucoup plus de rues Pierre-Bourgault, Benoît-Lacroix, Anne-Hébert, Madeleine-Parent ou Denys Arcand ?

Dans la foulée du dossier du Devoir sur les grands absents et la faible diversité de la toponymie du Québec (« 101, rue de l’Amnésie collective ») publié samedi dernier, des dizaines de lecteurs se sont prononcés, à notre invitation, sur les toponymes qu’ils rêveraient de voir un peu plus se multiplier dans leur environnement.

Une consultation, aucunement scientifique, qui expose beaucoup de figures masculines, quelques artistes, deux dates marquantes et une poignée d’étrangetés pas forcément dénuées d’intérêt.

« Comme la toponymie officielle, les propositions sont en grande partie composées de personnages masculins », constate la géographe Caroline Desbiens, professeure à l’Université Laval mais également membre de la Commission de toponymie du Québec.

Lire la suite de l'article, Le Devoir (14 mai 2016)

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Les frontières de l’Arctique, source de conflits futurs?

17 mai 2016

Ce texte de Frédéric Lasserre, publié dans le journal Le Devoir du lundi 16 mai 2016, est en lien avec le dernier rendez-vous de la saison du « Devoir de débattre », coorganisé par Le Devoir, la Conférence des Juristes de l’État et les Musées de la civilisation. Le sujet du débat du mercredi 11 mai portait sur le thème de ce texte. 


Avec les impacts majeurs des changements climatiques, l’Arctique est redevenu un sujet d’actualité sur la scène politique canadienne. La fonte des glaces, en ouvrant possiblement l’accès à des routes maritimes stratégiques et à des ressources jusqu’ici peu exploitées, bouleversait un équilibre politique en fait largement hérité de la guerre froide.

Les changements climatiques, en rendant possibles (mais non pas inévitables) une exploitation accrue des ressources et un trafic maritime en expansion, ont contribué, avec l’augmentation spectaculaire des cours des matières premières jusqu’en 2014, à propulser l’Arctique dans la logique commerciale de la mondialisation. Ces enjeux économiques et stratégiques soulignaient l’importance de la définition des frontières dans la région : les différends opposant les États arctiques ont souvent été interprétés comme de potentielles bombes à retardement compte tenu de l’ampleur annoncée des réserves de ressources de la région et de l’importance stratégique prêtée aux routes arctiques.

Lire la suite de cet article Journal Le Devoir du lundi 16 mai 2016

PHOTO : Frédéric Lasserre, 2006.
 
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Guy Mercier, nouveau doyen de la Faculté à partir du 1er juillet

05 mai 2016

C'est durant la séance ordinaire du 20 avril que les membres du Conseil d'administration ont nommé deux nouveaux doyens. Il s'agit de Guy Mercier, à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, et de Guillaume Pinson, à la Faculté des lettres et des sciences humaines. Tous deux sont professeurs titulaires, le premier au Département de géographie, le second au Département des littératures. Ils entreront en fonction le 1er juillet. Leur mandat prendra fin le 30 juin 2020.

Guy Mercier est un spécialiste d'histoire et d'épistémologie de la géographie. Sa faculté, il la connaît bien, pour avoir été directeur du Département de géographie de 2008 à 2015. «Durant cette période, je me suis rendu compte à quel point mes collègues en foresterie et en géomatique avaient de bons programmes de recherche et d'enseignement! Il y a un élément de camaraderie qui fait que j'ai envie de poursuivre la collaboration avec eux. Être doyen est aussi un moyen de servir l'Université, un milieu de travail stimulant qui a été très généreux avec moi depuis le début de ma carrière, il y a 25 ans.»

Son but: mobiliser les forces en sciences naturelles et en sciences sociales. Il entend aussi consolider l'image de la Faculté par rapport au développement durable. «Nous sommes tout à fait aptes à être des répondants de première ligne en ce qui concerne les grands enjeux du développement durable, dont la lutte aux changements climatiques. La Faculté a tout ce qu'il faut pour être un interlocuteur social fort, que ce soit auprès des partenaires de l'industrie, de la vie associative ou de l'État. Par nos actions, nos enseignements et nos recherches, on est capable d'aider à la compréhension des principes du développement durable.»

À l'instar de Guillaume Pinson, Guy Mercier conservera une charge de cours réduite et poursuivra des travaux de recherche. Avec d'autres chercheurs, il travaille à l'élaboration d'un atlas en ligne, destiné aux MRC et aux municipalités québécoises, visant à les aider dans l'adaptation aux changements climatiques.

Voir l'article complet du Fil - De nouveaux défis en vue

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À l'ère de la micro-géoarchéologie

05 mai 2016

Un tout nouveau laboratoire vient renforcer l'infrastructure institutionnelle de recherche en archéologie. Yann Foury est inscrit à la maîtrise en sciences géographiques. Son mémoire porte sur un site archéologique du 18e siècle situé sur Dog Island, au Labrador. Le chantier est placé sous la responsabilité de Najat Bhiry, professeure au Département de géographie et directrice du Centre d'études nordiques (CEN). «Avec la professeure Bhiry, j'étudie les sols des dépotoirs de l'époque, explique l'étudiant. On a des dépôts successifs de déchets, comme des ossements ou des dents d'animaux, des matières végétales, des bouts de bois ou du sable. Tout est entremêlé.»
 
 
Photo: Yann Foury
L'observation, au microscope optique polarisant, de lames minces d'échantillons de sols prélevés sur le site de Dog Island, révèle des images d'une grande beauté grossies des dizaines de fois, qu'il s'agisse de grains de sable, de morceaux de bois ou d'aiguilles de conifères. À gauche, une racine, à droite, du bois à moitié brûlé.
 
 
 
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Ces arbres qui jouent avec le feu

05 mai 2016

Martin Simard, professeur au département de géographie de l'Université Laval a été consulté pour répondre à la question de la semaine de la chronique SCIENCE du journaliste Jean-François Cliche dans le quotidien le Soleil du dimanche 1er mai 2016

 «En tant que "bûcheron du dimanche", j'ai remarqué deux phénomènes au sujet des arbres qui piquent ma curiosité. Le premier est qu'après avoir abattu certains arbres de moyenne grandeur, je constate quelques années plus tard qu'une multitude de repousses surgissent tout autour du tronc sectionné. Est-ce que c'est dû à la période de coupe (printemps, été ou automne) et est-ce que cela se produit seulement sur certains arbres à feuilles (bouleau blanc et érable rouge)? Par ailleurs, il arrive que des résineux morts restent debout et secs pendant des années, sans se décomposer. Même couchés, ils semblent prendre une éternité à pourrir. Pourquoi cette différence dans leur mort?» demande Jean-Marc Poulin, de Beauceville. »

Est-ce que toutes les essences d'arbre font ce genre de repousses, qui peuvent d'ailleurs être assez spectaculaires, après qu'on les eut coupées? La réponse est clairement «non», dit le biologiste et spécialiste de la forêt boréale Martin Simard, qui travaille au département de géographie de l'Université Laval. Il y a un assez bon nombre d'espèces qui le font - mais à des degrés divers et pour des raisons variables.

Lire la suite de cet article, le Soleil du dimanche 1er mai 2016

Photo: le Soleil Dimanche 1er mai 2016

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Une diplômée de géographie développe son entreprise

03 mai 2016

Madame Pelletier, diplômée du département de géographie, détient un baccalauréat en géographie physique et environnementale et une maîtrise en géomorphologie. Son parcours professionnel l’a notamment amenée à travailler au Yukon afin d’entreprendre des études sur la détérioration du pergélisol (partie d’un sol gelé en permanence) pour le compte du Centre d’études nordiques (CEN).

C’est avec une grande fierté dans le regard que Madame Pelletier, présidente et directrice de l’entreprise Génidrone et citoyenne du Lac-Beauport, parle du potentiel de l’acquisition d’imageries aériennes et de vidéos par l’utilisation de drones. Elle souhaite faire découvrir à la population cet univers. Selon elle, « les gens ne sont pas encore conscients de tout le potentiel que cette technologie peut offrir ! »

C’est à ce moment que l’idée de combiner ses compétences en science à la technologie des drones a germé dans son esprit. Ses recherches exhaustives lui permirent donc de générer une méthodologie et un modèle d’élévation permettant de dresser un portrait aérien des affaissements dans le pergélisol.

La directrice de Génidrone a ensuite suivi une formation de pilotage professionnelle au Centre québécois de formation en aéronautique de Chicoutimi (CQFA). Elle se perfectionne d’ailleurs toujours grâce aux nouvelles formations régulièrement offertes par ce centre.

Services diversifiés

L’entreprise Génidrone offre de multiples services aux citoyens de la Capitale-Nationale mais également dans les MRC et les municipalités environnantes. Ceux-ci s’adressent autant aux particuliers qu’aux entreprises.

Acquisitions, cartographie, traitement géomatique, inspection et surveillance de sites ou de bâtiments et production visuelle sont tous des services offerts par Génidrone, par le biais de trois drones professionnels équipés de capteurs et de caméras très précises. Toutes les données recueillies peuvent finalement être analysées et traitées par l’équipe d’experts de Génidrone. Ceux-ci possèdent tous un créneau d’expertise personnel.

Parmi ses associés et collègues figurent Vincent Ricard, son conjoint, ingénieur forestier de formation, et André Verville, un spécialiste en géomatique détenant plus de trente ans d’expérience en arpentage et photogrammétrie.

Le slogan de Génidrone « Au-delà du perceptible » définit très bien la mission de l’entreprise. En effet, la détection de fuite de chaleur d’un bâtiment par le recours à une caméra thermique fixée à un drone, le calcul volumétrique de la quantité de matière retirée annuellement d’une carrière de pierre, ou l’évaluation de la santé d’une forêt par le biais d’une caméra spectrale, ne sont que quelques exemples concrets du potentiel d’action méconnu des drones.

Selon madame Pelletier, l’imagerie par drone se démarque sensiblement par rapport à la photographie aérienne par avion « parce qu’elle offre une résolution jusqu’à cinq fois supérieure à celle-ci, à un prix beaucoup plus abordable ».

Vision

Maude Pelletier qui a fondé Génidrone le 28 février 2016, « un véritable cadeau pour la journée de sa fête », voit déjà loin pour son entreprise. En effet, elle souhaite notamment agrandir son équipe d’experts, acquérir de nouveaux drones et développer sa clientèle.

Questionnée à savoir quelles sont les qualités qui vont lui permettre de réussir en affaires, Maude Pelletier répond rapidement « la confiance en soi, la recherche et l’audace ! ».

L'Écho du Lac,  le 
Auteur : Édouard Dufour
PHOTO : Maude Pelletier, fondatrice de Génidrone, tenant un drone pouvant voler à une vitesse de 80 km à l’heure. Photographe : Édouard Dufour