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Actualités

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Une équipe du Département de géographie reçoit une mention spéciale lors des Journées annuelles de la santé publique

03 décembre 2021

Les prix du jury des communications affichées ont été remis lors des 24es Journées annuelles de la santé publique. L'équipe de Benoit Lalonde a reçu une mention spéciale pour leur affiche portant sur l'Atlas interactif de la vulnérabilité de la population québécoise aux aléas climatiques. L'affiche relevait du travail de l'équipe de Benoit Lalonde, Nathalie Barrette, Marie-Hélène Vandersmissen, Francis Roy et Jean-Philippe Gilbert. Ils ont reçu cette mention spéciale le 24 novembre dernier. 

L’équipe a réalisé un projet dont l’objectif principal poursuivi  fut d’élaborer un atlas interactif en ligne fournissant des informations sur la distribution géographique de la vulnérabilité de la population aux vagues de chaleur à l’intention de professionnels de municipalités et de MRC du Québec méridional. 

En s’inspirant des travaux les plus récents réalisés dans le domaine, différentes dimensions de la vulnérabilité ont été estimées à l’aide de données portant sur les caractéristiques démographiques, socioéconomiques, de l’accessibilité aux services et de l’environnement bâti des communautés. Les données ont été regroupées en deux grands indicateurs de la vulnérabilité, soit la sensibilité et la capacité à faire face. La sensibilité recoupe des conditions qui contribuent à augmenter la vulnérabilité des personnes ou des infrastructures alors que la capacité à faire face recoupe des conditions qui contribuent à diminuer la vulnérabilité des personnes ou des infrastructures. Les données constituant les indicateurs ont été rassemblées en utilisant une analyse en composantes principales, afin d’avoir une valeur pour la sensibilité et une valeur pour la capacité à faire face.  

Découvrez tous les détails de cette affiche.

Découvrez l'Atlas interactif de la vulnérabilité de la population québécoise aux aléas climatiques.

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L'équipe DIALOG dont fait partie Caroline Desbiens reçoit un prix Impacts 2021 du CRSH pour ses travaux engagés avec les Premiers Peuples.

30 novembre 2021

Le réseau de recherche et de connaissances relatives aux peuples autochtones, DIALOG, se voit décerner le prix Connexion du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Ce prix honore la mission de rapprochement avec les Premiers Peuples que DIALOG poursuit depuis 20 ans. L’annonce a été faite aujourd’hui par le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, l’honorable François-Philippe Champagne, lors du dévoilement des lauréates et des lauréats des prix Impacts de 2021 récompensés en raison de leurs réalisations exceptionnelles en sciences humaines.

Sa directrice et fondatrice, Carole Lévesque, professeure titulaire à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), a reçu l’hommage au nom du réseau. Elle le partage aujourd’hui avec ses proches collaboratrices, Suzy Basile (UQAT), Édith Cloutier (Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or), Caroline Desbiens (Université Laval), Nathalie Kermoal (University of Alberta), et Nicole O’Bomsawin (Institution Kiuna). La distinction s’accompagne d’une bourse de recherche de 50 000 $.

« Ce prix, c’est d’abord et avant tout un prix collectif. C’est la reconnaissance de pratiques de recherche engagées qui visent une meilleure équité dans la production des savoirs, lance Carole Lévesque. C’est la consécration d’une vision de la recherche qui se fait avec les Autochtones et par les Autochtones. »

Pour Caroline Desbiens, professeure titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine et tourisme autochtones à l’Université Laval, « le réseau DIALOG relève chaque jour le défi de créer une université ouverte, en interaction avec les savoirs et les valeurs autochtones. Lorsque des obstacles se sont présentés, les partenaires ont innové pour rester fidèles à leur vision. L’égalité, la réciprocité et la diversité font la force du réseau. DIALOG est la preuve que le changement est possible; il offre un modèle concret pour la décolonisation de l’éducation et, plus largement, de la société. »

Un réseau précurseur basé sur le respect, la confiance et la réciprocité

En créant le réseau DIALOG, en 2001, la professeure Lévesque, ses collègues et ses partenaires souhaitaient ouvrir le dialogue autour des savoirs autochtones avec des actrices et acteurs clés du monde autochtone, ignorés par le milieu universitaire.

« Ancré à l’INRS, le réseau DIALOG a su créer un espace peu commun qui réunit deux mondes : celui de la recherche et celui des Premiers Peuples. Cette alliance, à laquelle s’est joint le Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec en 2004, offre de nouvelles avenues dans la compréhension des défis sociétaux des Premiers Peuples et la réponse à ceux-ci. Grâce à son approche de coconstruction des connaissances, DIALOG a mis en lumière une réalité peu documentée au Québec, celle des Autochtones en milieu urbain », explique Edith Cloutier, directrice générale du Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or (CAAVD).

L’idée de départ était de regrouper les chercheuses et chercheurs de différentes universités et les détentrices et détenteurs de savoirs autochtones de divers horizons autour d’enjeux de connaissances partagés dans une optique de transformation sociale et de décolonisation.

« Le secret du succès de DIALOG, c’est d’aller à la rencontre des populations autochtones, pour apprendre d’elles, de leurs trajectoires, de leur histoire, de leur modernité, de leurs aspirations pour un monde plus juste, livre la professeure Lévesque. C’est une manière de concevoir la recherche qui positionne des systèmes de savoirs autochtones aux côtés de la science. » Aujourd’hui, DIALOG regroupe plus d’une centaine de personnes issues à parts égales du monde universitaire et du monde autochtone. Leurs expertises portent sur des peuples autochtones de 14 pays. Les gardiennes et gardiens autochtones du savoir proviennent de 26 instances, organisations ou communautés distinctes.

Transformer les enjeux sociétaux par des initiatives novatrices

Le parcours de DIALOG est des plus innovants. Des banques de données documentaires et statistiques mettent à la disposition du public des informations généralement peu accessibles. Par exemple, la banque Autochtonia regroupe plus de 18 500 documents qui abordent des dizaines d’enjeux sociétaux relatifs aux cultures, aux héritages et aux savoirs autochtones. L’originalité de cette banque est de répertorier non seulement la production scientifique, mais aussi des documents produits par les peuples autochtones eux-mêmes. 

DIALOG est également reconnu pour son programme de formation de l’Université nomade, mis sur pied en 2007, afin de créer des conditions d’apprentissage qui favorisent la rencontre des savoirs scientifiques et des savoirs autochtones. À ce jour, près de 1400 personnes ont participé aux 16 éditions qui se sont tenues dans 4 pays différents, dont plusieurs centaines d’étudiantes et étudiants provenant de nombreuses disciplines.

Les connaissances coproduites au sein de DIALOG ont également nourri plusieurs politiques et programmes sociaux dans les domaines de la santé, du mieux-être et de la guérison, ainsi qu’en matière d’éducation et de curriculum autochtones. De nombreux membres du réseau ont joué un rôle majeur dans le cadre des travaux de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec : écoute, réconciliation et progrès (commission Viens).

Au cours des prochaines années, DIALOG travaillera à accroître la capacité de recherche au sein des instances et des communautés autochtones ainsi qu’à documenter le potentiel d’influence communautaire et d’innovation sociale des systèmes de savoirs autochtones.

À propos de DIALOG

DIALOG est un réseau stratégique de connaissances créé en 2001 et ancré à l’Institut national de la recherche scientifique, une des constituantes universitaires de l’Université du Québec (Canada). DIALOG est subventionné par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture et par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.

Liens connexes

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Concours cartographique La preuve par la carte!

03 novembre 2021

Pour cette cinquième édition du concours cartographique de la Journée SIG Université Laval, les étudiantes et étudiants de l’Université Laval aux trois cycles et du Cégep Limoilou sont invités à présenter leur plus belle carte réalisée durant leurs études, leur travail ou leurs projets personnels. Les cartes reçues seront affichées sur le site Web de l’événement à partir du lundi 15 novembre 2021. Le public sera invité à voter pour son œuvre coup de cœur. Plusieurs autres prix seront remis aux participants.

Nouveauté cette année : Deux catégories sont proposées : « point de vue de cartographe » et « point de vue d’artiste ».

Les cartes, en format image numérique (min. 300×300 px), devront être reçues au plus tard le vendredi 12 novembre 2020, à cette adresse : journeesig@scg.ulaval.ca. Dans votre courriel, précisez les informations suivantes : votre nom, prénom, affiliation (ULaval ou Cégep Limoilou), programme d’études, le titre de la carte, la catégorie du concours, le contexte dans lequel elle a été réalisée et ce qu’elle permet d’analyser ou de mettre en lumière!

Tous les détails à : Concours La preuve par la carte.

Pour toute question : journeesig@scg.ulaval.ca 

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3e édition de la tournée en territoire autochtone: une expérience enrichissante!

02 novembre 2021

Avez-vous déjà entendu parler des tournées en territoire autochtone, une initiative de la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone? La 3e édition a eu lieu du 27 au 31 octobre 2021. Ce séjour immersif a permis à 40 des étudiant(e)s et professeur(e)s de foresterie, de géographie, de droit et d’aménagement de l’Université Laval de s’initier aux cultures et réalités innues. Voici un petit aperçu de cette expérience qui a été fort enrichissante.

Premier arrêt le Conseil de la Première Nation des Innus Essipit – La journée du jeudi a commencé par un chaleureux accueil du Chef d’Essipit, M. Martin Dufour. L’équipe du Secteur du développement du territoire et des consultations a ensuite enchaîné avec une série de témoignages à travers lesquels les participantes et les participants ont notamment discuté de patrimoine, culture, archéologie, négociations territoriales, aménagement forestier, innu assi, innu aitun, aire protégée autochtone et gouvernance. Sans oublier de mentionner les deux nuits où le groupe a dormi aux condos Natakam, avec une vue impressionnante sur le fleuve… et les baleines!

Deuxième arrêt le Natau-assi de la famille Kanapé (territoire de piégeage et de chasse familial) – Vendredi, samedi et dimanche, le groupe a été accueilli par la Famille Kanapé, sur leur territoire familial sur le Nitassinan de Pessamit. Ils ont pu expérimenter l’innu aitun et partager un festin (mukushan). Ils ont aussi discuté des préoccupations de la famille face à la foresterie, ou encore des démarches du secteur Territoire et Ressources du Conseil des Innus de Pessamit pour assurer le respect et le maintien du mode de vie des membres de la communauté.

La Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone tient à remercier les hôtes pour cette enrichissante expérience ainsi que la Faculté de Foresterie, de géographie et de géomatique et le Centre interuniversitaire d'études et de recherches autochtones (CIERA) qui ont soutenu ce projet.

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Restaurer l'impossible

26 octobre 2021

Bien que la dernière mine d'exploitation d'amiante a fermé il y a bientôt 10 ans, on trouve toujours dans la région de Thetford Mines des haldes infertiles qui donnent au lieu son allure lunaire. Ces montagnes de résidus miniers menacent la rivière Bécancour et les lacs de la région. Des scientifiques et des entreprises tentent de trouver des solutions.

Ce reportage de l'émission La semaine verte s'intéresse entre autres aux recherches du professeur de géographie Reinhard Pienitz et de l'étudiant au doctorat Olivier Jacques sur les effets des haldes de résidus miniers sur le milieu aquatique.

Regardez l'épisode du samedi 23 octobre 2021 sur ICI Télé

Photo tirée du reportage

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Concours de Chaire de recherche du Canada (CRC) ANNONCE GÉNÉRALE Faculté de foresterie, géographie et géomatique, Université Laval

18 octobre 2021

L’Université Laval a publié en novembre 2020 une mise à jour de son Plan d’action en matière d’équité, de diversité et d’inclusion  en vue d’accroître la représentativité, aux postes de titulaires de CRC, des personnes issues des quatre groupes désignés, à savoir les femmes, les personnes en situation de handicap, les Autochtones, et les personnes appartenant à une minorité visible. Afin de respecter ces engagements, seules les personnes candidates possédant les compétences requises ET s’étant auto-identifiées comme membre d’au moins un de ces quatre groupes sous-représentés seront sélectionnées au terme du présent concours. L’Université Laval ne peut déposer d’autres types de profils de candidatures tant que ses cibles de représentation ne sont pas atteintes, et ce, conformément aux exigences du Programme des CRC.

Le concours de Chaire de recherche du Canada – Niveaux 1 et 2 pour les programmes CRSNG, CRSH et IRSC est présentement ouvert à l’Université Laval. Le programme des CRC vise à attirer et retenir au Canada des chercheurs parmi les plus accomplis et prometteurs. La description complète du concours est disponible sur ce lien

Pour obtenir tous les détails pour poser votre candidature via la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, consultez le pdf suivant:

Concours de Chaire de recherche du Canada (CRC) - Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Université Laval (pdf.) FRANÇAIS

La date limite est le 29 octobre 2021.

Contactez vice-decanat.recherche@ffgg.ulaval.ca pour de plus amples informations.

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In 2020, Université Laval published a revised version of its Equity, Diversity, and Inclusion (EDI) Action Plan with a view to increasing the representation of women, persons with disabilities, members of visible minorities as well as Indigenous peoples among Canada Research Chairholders at our institution. To meet these commitments, only candidates with the required skills AND who have self-identified as members of at least one of these four designated groups will be selected at the end of this competition. Université Laval cannot submit other types of application profiles until its representation targets are met, following the requirements of the CRC Program.

An internal competition of Canada Research Chair – Tiers 1 and 2 for the NSERC, SSHRC and CIHR programs is currently open at Université Laval. The CRC program aims to attract and retain in Canada accomplished and promising researchers. The full description of the CRC competition is available here.

For more details:

Canada Research Chair - Forestry, Geography, and Geomatics Faculty (pdf.) ENGLISH

The deadline is October 29, 2021.

Contact vice-decanat.recherche@ffgg.ulaval.ca for more information.

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Découvrez le sous-marin autonome de Québec-Océan, l'un des trésors méconnus de l'Université Laval

15 octobre 2021

Dans cette vidéo diffusée par la Fondation UL, on découvre notamment les travaux de Patrick Lajeunesse, professeur-chercheur au Département de géographie de l'Université Laval et membre du CENTRE D'ÉTUDES NORDIQUES (CEN). La séquence concernant ce sous-marin autonome et les travaux de recherche qui en bénéficient débute à 1:16.

Bon visionnement !

PHOTO tirée de la séquence vidéo.

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Traverser le Canada dans l’axe Nord-Sud

15 octobre 2021

Entre mars et octobre, une petite équipe de mordus de plein air, dont un postdoctorant et un ex-candidat à la maîtrise en sciences géographiques de l'Université Laval, auront skié, pagayé et roulé en vélo sur une distance de 7600 kilomètres.
En plus de l’aspect dépassement de soi et de l’aspect découverte, l’expédition Akor comporte un volet scientifique.

«Nous participons à deux projets de recherche de l’Université Laval, explique le postdoctorant. Le premier est placé sous la direction du professeur Alexis Achim, du Département des sciences du bois et de la forêt. Il a consisté, après avoir atteint la forêt boréale, à prélever des échantillons sur une vingtaine d’arbres tous les 100 kilomètres. Ces régions connaissent le réchauffement climatique le plus important. Les carottes se rendaient jusqu’au cœur de l’arbre. Elles montreront tous les cernes de croissance. Ces cernes permettront d’étudier en laboratoire les effets du réchauffement climatique sur la croissance des arbres en milieu nordique.»

Lire l'article complet de Yvon Larose sur ULaval nouvelles

PHOTO : Expédition AKOR

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La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique souligne la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

30 septembre 2021

Dans le cadre de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique s’engage dans le vaste mouvement national visant à commémorer les enfants disparus et aux survivants des pensionnats, leurs familles et leurs communautés. La commémoration publique de l’histoire tragique et douloureuse des pensionnats et de leurs séquelles durables est un élément essentiel du processus de réconciliation.

La Faculté de foresterie, de géographie participe à plusieurs projets avec les communautés autochtones dans le cadre de la Chaire de leadership en enseignement et en foresterie autochtone et de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine et tourisme autochtone. De plus, plusieurs diplômées et diplômés des communautés autochtones ont gradué dans nos programmes en foresterie, géographie ou géomatique. La Faculté a à cœur les différents enjeux liés aux communautés autochtones et tient à souligner son appui dans le cadre de cette Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

Découvrez également les actions de l’Université Laval qui souligne la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation en illuminant en orange les drapeaux en ce 30 septembre.

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Émilie Saulnier-Talbot reçoit le prix Gisèle-Lamoureux du FRQNT

23 septembre 2021

Le prix «publication en français» a pour objectifs de promouvoir et faire rayonner les publications de recherche en français au Québec et auprès de la Francophonie, encourager le libre accès aux publications de recherche en français et reconnaître la pertinence sociale et les retombées de la recherche québécoise.

Le prix Gisèle-Lamoureux est décerné par le Fonds Nature et technologies afin de rendre hommage à des femmes membres de la communauté scientifique québécoise pour leur remarquable carrière en recherche ou pour leur contribution hors du commun à l’édification de l’écosystème de recherche du Québec.

Félicitations à Madame Émilie Saulnier-Talbot qui s’est mérité ce prix grâce à son article «Biosuivi du marais Léon-Provancher depuis sa mise en eau (1996-2016) : implications pour la conservation d’un milieu humide aménagé»

Comuniqué officiel du FRQNT

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Chasseurs d’images pour la recherche

21 septembre 2021

Des milliers de chercheurs et de citoyens sur la planète ont recours à la banque de données internationale eBird, tels André Desrochers, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, et Anaïs Trépanier, diplômée et nouvellement passionnée de la photographie.

«Je suis issue d’une famille de chasseurs, très amoureux de la nature. Je crois donc avoir ça en moi, d’aimer me retrouver dans le bois et le thrill de la chasse, aussi, probablement... Sauf que moi, je n’ai jamais envie de tirer, juste de “chasser” les images des espèces (rires).»

Géographe de formation et aujourd’hui enseignante au Cégep Limoilou, la diplômée de l’Université Laval Anaïs Trépanier a toujours adoré observer les oiseaux. [...] Fascinée aussi par la science et la recherche, elle a recours à eBird, une gigantesque banque de données internationale sur les observations ornithologiques élaborée par le Cornell Lab of Ornithology et la National Audubon Society et dont les utilisateurs – chercheurs comme simples citoyens passionnés des oiseaux – vivent aux quatre coins de la planète.[...] 

«Les photographes ornithologues, qui peuvent être tout autant des chercheurs que de simples citoyens, vont souvent contribuer à la base de données eBird, laquelle est un outil vraiment extraordinaire pour l’analyse des populations d’oiseaux, explique André Desrochers, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et directeur des programmes de maîtrise et doctorat en sciences forestières. Il est grandement réputé pour son expertise en ornithologie et en écologie.

Lisez l'article complet paru sur Ulaval nouvelles.

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L'histoire d'un groupe inuit disparu inscrite dans les sédiments d'un étang arctique

16 septembre 2021

Situé sur l'île Southampton, cet étang porte la signature de l'évolution des habitudes alimentaires des Sadlermiuts, mais aussi la marque de la pollution générée dans le Sud.
Les étangs et les lacs de l'Arctique ont très peu de résilience face aux changements environnementaux, ce qui en fait de précieux témoins pour reconstituerle passé à partir des sédiments qui s'y accumulent au fil du temps.Une étude qui vient de paraître dans la revue Scientific Reports en fait une nouvelle démonstration. En effet, une équipe interdisciplinaire a mis en lumière les impacts des activités de subsistance d'un groupe inuit disparu il y a un peu plus d'un siècle et des activités industrielles menées dans le Sud sur un étang situé dans une région très isolée de l'Arctique.
«Nous avons établi l'évolution des habitudes alimentaires des Sadlermiuts depuis leur arrivée sur l'île Southampton au 13e siècle jusqu'à leur disparition en 1903. Nous avons aussi été en mesure d'associer cette évolution aux changements climatiques survenus pendant ces huit siècles», résume l'un des auteurs de l'étude, Reinhard Pienitz, professeur au Département de géographie et chercheur au Centre d'études nordiques de l'Université Laval.

Lire l'article complet de Jean Hamann sur ULaval nouvelles
Lire un autre texte sur le sujet sur  ICI Grand Nord 
Photo : Reinhard Pienitz

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Les sécheresses font grimper le cours de l’eau

09 septembre 2021

Neuf mois après les premières transactions sur l’eau à la Bourse de Chicago et sur le NASDAQ, le prix de l’or bleu s’envole. La valeur des contrats à terme de la précieuse ressource — qui se concentre jusqu’à présent sur le marché californien — a doublé à cause de la rareté qui découle des feux de forêt et des sécheresses qui ravagent la côte ouest américaine, mais également en raison de l’appétit des investisseurs.
« C’est clair que l’impact de la sécheresse dans le sud-ouest des États-Unis en est la cause », dit Frédéric Lasserre, expert en géopolitique de l’eau et directeur du Conseil québécois d’études géopolitiques de l’Université Laval. « On a de nouveau un épisode de grande rareté dans les précipitations [en Californie], comme en 2014 et en 2015. Du coup, il y a beaucoup moins d’eau », note-t-il.

Lisez l'article complet paru dans le journal LE DEVOIR le 8 septembre 2021

Photo: Josh Edelson Agence France-Presse 

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Entrevues avec Frédéric Lasserre à la radio de la RTS (Suisse romande) : Histoire des voies commerciales entre la Chine et l'Occident

07 septembre 2021

"Gagnant-gagnant", c'est l'argument massue de la diplomatie chinoise pour convaincre les Occidentaux de participer au programme titanesque de la nouvelle route de la soie. Une stratégie très ambitieuse que nous décryptons grâce à Frédéric Lasserre, géographe, professeur à l'Université Laval à Québec et chercheur à l’Institut québécois des Hautes études internationales.

Écoutez les entrevues 4 et 5 sur le site Internet de l’émission

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L'hypertrucage en géographie

19 août 2021

Pendant plus de 50 ans, les cartes géographiques en Union soviétique ont été truquées volontairement. En Chine, certains camps de travaux forcés des Ouïgours ne figurent pas sur les images satellites. Comment est-il possible aujourd'hui de faire mentir le territoire, alors que les satellites sont très précis?

Le directeur du Centre de recherche en données et intelligence géospatiales, Thierry Badard, répond à cette question et explique comment faire pour déceler ces falsifications, à l'émission Moteur de recherche (rediffusion). 

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Des pistes de solutions pour la restauration des lacs de la rivière Bécancour

22 juillet 2021

Le 22 juin dernier se tenait la quatrième rencontre du Comité de partenaires de l’Étude de reconstitution paléolimnologique de l’évolution des lacs de la Haute-Bécancour. Cette étude menée par Olivier Jacques, étudiant au doctorat en sciences géographiques de l’Université Laval et natif de Thetford Mines, vise à connaître l’état actuel et passé des lacs du bassin de la rivière Bécancour, soit les lacs à la Truite d’Irlande, William, Joseph, Bécancour, en plus de l’étang Stater.

La paléolimnologie permet de connaître l’état des lacs avant l’occupation du territoire, et ce tout au long des activités minières du secteur de Thetford Mines jusqu’à aujourd’hui. En prélevant une carotte de sédiments au fond des lacs, l’équipe de recherche, dirigée par Reinhard Pienitz, professeur du Département de géographie de l’Université Laval, est en mesure de retracer la provenance des sédiments et de connaître l’état de santé des lacs depuis un millénaire.

L’étude finale sera déposée d’ici la fin de l’année. Pour MM Jacques et Pienitz, il est évident que des changements écologiques majeurs pour tous les lacs étudiés sont notables à la suite de la vidange du lac Noir entre 1955 et 1959. Les chercheurs affirment que depuis la disparition du lac Noir, ce sont dorénavant les lacs à la Truite, William et, dans une moindre mesure, Joseph, qui reçoivent les résidus miniers amiantés s’érodant des haldes de Thetford Mines. Pour sa part, le lac Bécancour, situé en amont des activités minières, est affecté par l’expansion du dépotoir de Thetford-Sud situé à proximité et le développement riverain autour du lac dans les années 1960.

Lisez l'article complet paru dans La Nouvelle Union le 12 juillet dernier

photo tirée de la Nouvelle Union (gracieuseté)

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Les scientifiques sur le terrain : le pergélisol au Yukon

20 juillet 2021

Pascale Roy-Léveillée, professeure-chercheure au Département de géographie a participé à une entrevue à l'émission Première heure de Radio-Canada avec Claude Bernatchez pour présenter ses projets de recherche au Yukon. Son équipe de recherche mène actuellement des travaux dans une petite communauté enclavée au nord du Yukon, Old Crow. Ils étudient les effets des changements climatiques sur le pergélisol. Les émanations de carbone à la fonte du pergélisol, l'affaissement du sol et la végétation changeante sont des faits bien connus. Les chercheurs tentent maintenant de comprendre comment ces changements sont liés entre eux. 

Écoutez son intervention à l'émission Première heure

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Des applications ludiques de réalité augmentée pour la promotion de la géomatique, de la géographie et de la foresterie

13 juillet 2021

Saviez-vous que la géomatique est omniprésente dans votre quotidien ? » C’est sur ce thème qu'a vu le jour, en septembre 2019, un nouveau projet de promotion de la géomatique mené par le Département des sciences géomatiques de l’Université Laval et appuyé par de nombreux partenaires, dont l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec (OAGQ), l’Association canadienne des sciences géomatiques (ACSG) – Section Champlain, le Centre en imagerie numérique et médias interactifs (CIMMI), le Cégep de Sainte-Foy et le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec (MEIQ). Initié dans le cadre du processus de renouvellement du matériel de promotion des programmes d’études de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG), ce projet met de l’avant l’expertise de plusieurs professeures et professionnel(le)s de la Faculté et des organisations partenaires et a contribué à la formation de plusieurs étudiant(e)s en génie géomatique et de stagiaires dans les domaines de l’informatique, de la création 3D et de la conception de jeux vidéo.

Le projet comporte deux volets : un volet promotionnel et un volet éducatif. L’idée sous-jacente au volet promotionnel a germé lors de la participation des responsables de la promotion et de l’information sur les études de la FFGG à différents événements de promotion des études tels que le Salon national de l’éducation de Montréal et le Salon Carrière Formation de Québec. Pour attirer les jeunes dans leur kiosque, les organisations se doivent de présenter du matériel invitant, original et au goût du jour. En particulier, le matériel promotionnel interactif et participatif basé sur des technologies telles que la réalité virtuelle, la réalité augmentée ou les jeux vidéo est très apprécié des clientèles du secondaire et du collégial. Il a donc été proposé de développer des applications de réalité augmentée qui mettraient en valeur chacun des trois départements de la FFGG (foresterie, géographie et géomatique) et qui pourraient être utilisées dans les salons et les événements de promotion tels que les journées portes ouvertes de l’Université Laval.

Le volet éducatif s’est ajouté au projet à la suite de l’obtention d’un financement destiné à la promotion des sciences, octroyé par le MEIQ. Ce volet consiste à développer une application de réalité augmentée permettant aux jeunes de niveau collégial, dans le cadre d'un cours de mathématiques, de réaliser une mission interactive de géomatique sous forme de jeu en lien avec des concepts appris. Ce volet est réalisé en étroite collaboration avec le CIMMI.

Lisez l'article complet paru dans la revue Géomatique de l'Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec

Rédigé par Sonia Rivest, Noémie Jeffrey, Jacynthe Pouliot et Sylvie Daniel de l'Université Laval

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La recherche et l’enseignement en milieu forestier

25 juin 2021

D’ici quelques semaines, des chercheurs de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) et de la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval démarreront deux importants projets de recherche sur le territoire de la Forêt Montmorency. Le premier projet a pour titre Harnacher le potentiel des forêts dans la lutte contre les changements climatiques et est financé par la Fondation canadienne pour l’innovation. Le second, Sylva@21, reçoit l’appui du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada.

«Grâce à ces deux projets, la Forêt Montmorency deviendra agile et connectée, explique la doyenne de la FFGG, Nancy Gélinas. Elle permettra une collaboration entre différentes équipes et un meilleur accès aux outils et aux données de pointe. L’installation représentera plusieurs équipements. L’information entrera en temps réel, ce qui permettra une meilleure compréhension des écosystèmes de la forêt.»

Dans la dernière année, le comité de direction de la Forêt Montmorency s’est élargi. «On a voulu, dit-elle, faire de la place à des partenaires du campus, à la Faculté des sciences et de génie, mais aussi à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, pour la conduite de projets de recherche.»

Lire l'article complet de Yvon Larose sur ULaval nouvelles

PHOTO : Julie Moffet, Forêt Montmorency

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De moins en moins d'oxygène dans les lacs

23 juin 2021

Au cours des huit dernières décennies, la concentration d'oxygène dans les lacs des régions tempérées a connu une importante diminution aux quatre coins de la planète. Cette baisse, attribuable en bonne partie au réchauffement climatique, est de 3 à 9 fois plus prononcée que celle observée dans les océans, rapporte une équipe internationale de recherche dans la revue Nature.

Les 44 scientifiques associés au Global Lake Ecological Observatory Network qui signent l'article ont documenté l'évolution de 393 lacs situés dans les zones tempérées des États-Unis, du Canada, de l'Europe, du Japon et de la Nouvelle-Zélande. Ces lacs ont été retenus parce qu'il existait au minimum 15 années de données permettant de dresser leurs profils d'oxygène dissous et de température. Si les chercheurs se sont intéressés à ces deux variables, c'est que plus la température de l'eau est élevée, moins l'oxygène est soluble dans l'eau.

«L'oxygène dissous est un élément fondamental à la vie dans un lac. En deçà d'un certain seuil d'oxygène dissous, certaines espèces, comme les truites par exemple, ne peuvent plus survivre», souligne l'une des signataires de l'étude, Émilie Saulnier-Talbot, professeure au Département de biologie et au Département de géographie de l'Université Laval et chercheuse au regroupement Québec-Océan.

Lire l'article de Jean Hamman sur Ulaval nouvelles

PHOTO : Pxhere

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Nouveau projet de développement de partenariat sur les migrants temporaires en emploi

21 juin 2021

La Chaire de recherche du Canada sur les dynamiques migratoires mondiales de l’Université Laval est fière d’annoncer l’obtention d’une subvention du Conseil de recherches en sciences humaines pour le projet de développement de partenariat PARTEMP : Partenariat sur les migrants temporaires en emploi. Ce projet réunit une équipe de 7 chercheurs, 9 collaborateurs, l’Université Laval et 5 organismes communautaires et gouvernementaux autour d’un objectif phare : améliorer les conditions de vie et d'emploi des migrants avec un statut d’immigration temporaire, grâce à la production de connaissances empiriques et la mise en commun d'expertises et de ressources entre les organismes partenaires. Ce partenariat sur trois ans permettra une meilleure compréhension du profil, des situations et des besoins des résidents temporaires travaillant dans les secteurs agricoles, manufacturiers, des soins et des services; d'identifier les obstacles locaux qui limitent l'accès de ces travailleurs aux droits et services sociaux et de santé; et de stimuler le partage d'expertise, de services et de données inédites et scientifiques sur l'expérience des personnes à statut temporaire sur le marché du travail dans la grande région de Québec.  
 
Au plaisir de vous communiquer les avancées de ce partenariat prometteur ! 

PHOTO : Danièle Bélanger

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3ième lien entre Québec et Lévis

09 juin 2021

Des chercheurs de l'Université laval, dont Marie-Hélène Vandersmissen, se sont exprimés sur plusieurs tribunes à propos de l'annonce de la construction du 3ième lien par la CAQ.

Consultez ces publications :

PHOTO : Le Soleil, Patrice Laroche

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Les tabous du tourisme de masse

31 mai 2021

La première urgence était de soutenir les petits commerçants, hôteliers, restaurateurs et entreprises touristiques mis à mal par la pandémie. Le «plan de relance» de 27 millions $ déployé par la Ville de Québec, l’Office du tourisme et le gouvernement du Québec est donc le bienvenu. L’argent servira à bonifier l’offre d’animation et à encourager l’achat «local». Des choix bien inspirés. La suite risque cependant d’être plus compliquée.

Le Vieux-Québec a souffert plus que les autres de la pandémie. Sa forte dépendance au tourisme de masse (une «monoculture», comme on s’est mis à l’appeler) a rendu le quartier vulnérable.

On ne l’avait pas assez vu venir, portés par nos succès et nos grosses statistiques. Mais maintenant qu’on y est, la question devient incontournable : Veut-on continuer avec le modèle du tourisme de masse?

Cela pose la question du nombre de visiteurs souhaitable, mais aussi celle du contenu touristique. Il peut sembler incongru de parler de «surtourisme» alors que l’industrie est affamée et les taux d’occupation, faméliques. La pandémie permet cependant de regarder les choses d’un autre angle. Comme pour l’organisation du travail et l’aménagement des centres-villes, des rues et espaces publics. Voudra-t-on continuer à laisser entrer des visiteurs à pleines portes sur les quais du Port et au déversoir de bus de place d’Armes? Devenir dans 10 ans une Venise encombrée? Où voudra-t-on revoir le modèle? Cibler des clientèles différentes qui viendront de moins loin peut-être.

Mieux tenir compte des empreintes écologiques laissées sur les chemins qui mènent à Québec et de celles laissées pendant le séjour.

«Deux écoles s’affrontent», dit constater Laurent Bourdeau, spécialiste en tourisme au Département de géographie de l’Université Laval. Il y a ceux qui «tapent du pied», impatients que «la grosse machine reparte». Et d’autres qui croient qu’il faut repenser le modèle. On risque ici de se heurter à quelques «tabous», prévient M. Bourdeau. Et à quelques paradoxes. «Dans une logique de volume, Québec se tire une balle dans le pied», dit-il.

Lisez la suite de la chronique de François Bourque dans Le Soleil

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Le projet de la Baie-James, 50 ans après

31 mai 2021

Le 29 avril 1971, le premier ministre du Québec Robert Bourassa dévoilait le projet hydroélectrique de la baie James. Cinquante ans plus tard, Stéphan Bureau réfléchit avec le professeur d'histoire Stéphane Savard à ce que représente cet immense chantier dans l'histoire moderne du Québec. Caroline Desbiens, professeure-chercheure au Département de géographie de l'Université Laval souligne pour sa part les effets de cette aventure sur les peuples autochtones et sur l'environnement.

Écoutez l'extrait de l'émission radio "Bien entendu" de Radio-Canada

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L'après-COVID-19: des croisières plus vertes

25 mai 2021

Pour Charles Zinser, étudiant-chercheur en sciences géographiques, la pandémie offre l'occasion de repenser l'industrie du tourisme de masse à Québec. La saison chaude est à nos portes. Normalement, des hordes de touristes débarqueraient sur les quais du Vieux-Port pour déambuler dans les rues de Québec. Mais, comme on le sait, la normalité ne fait pas partie du quotidien depuis qu'un certain virus a frappé la planète.

Cet été encore, l'industrie touristique de Québec devra oublier la saison des croisières, les navires ne pouvant circuler dans les eaux canadiennes avant février 2022. Et si on profitait de cette pause pour trouver des façons de relancer l'industrie de façon plus durable? C'est l'idée derrière le projet de recherche de Charles Zinser.

«Le Québec a l'occasion de se développer de façon plus verte dans son industrie des croisières. Si nous nous comparons à certaines villes portuaires dans le monde, nous ne sommes pas dans les pires destinations, mais il y a moyen de devenir un leader», affirme l'étudiant à la maîtrise en sciences géographiques.

Charles Zinser a reçu une bourse du Réseau Québec Maritime pour outiller les acteurs de l'industrie de la région de Québec qui aspirent à un modèle d'affaires facilitant la relance et la durabilité du tourisme de croisière postpandémie. En plus d'étudier les conséquences négatives des croisières sur la faune et la flore maritime du Saint-Laurent, Charles Zinser s'intéresse aux mesures mises en place ailleurs dans le monde pour favoriser un retour durable de cette industrie. Ce projet est encadré par Laurent Bourdeau, professeur au Département de géographie et titulaire de la Chaire de recherche en partenariat sur l'attractivité et l'innovation en tourisme.

Lisez la suite sur Ulaval nouvelles

crédit photo: Mathieu Dessureault

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Pourquoi a-t-on besoin de brise-glaces aussi chers?

07 mai 2021

Le gouvernement canadien a annoncé jeudi qu’il souhaite la construction de deux brise-glaces polaires dont la livraison est prévue en 2030. Le dossier traîne en longueur depuis le gouvernement conservateur de Stephen Harper en 2008 qui prévoyait une mise à l’eau en 2017. Des années plus tard, le chantier n’est toujours pas lancé. Pourquoi la construction des brise-glaces est-elle stratégique?

Analyse de Frédéric Lasserre, professeur au département de géographie de l’Université Laval et directeur du Conseil québécois d’études géopolitiques 

Écoutez l’entrevue à l'émission Première Heure du 7 mai 2021.

PHOTO Frédéric Lasserre

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Toujours plus rare, l’eau cartonne à la bourse

07 mai 2021

Après le pétrole, les grains et les métaux, c’est au tour de l’eau d’être négociée sur les marchés boursiers et de susciter l’engouement des investisseurs. Quand l’or bleu devient actif financier.

[...] Or, le saut en Bourse de l’indispensable molécule n’est que le prolongement d’une marchandisation qui existe déjà. Le cadre juridique californien permet depuis nombre d’années à des organisations de détenir des titres équivalents à des permis d’utilisation d’eau à des fins économiques et commerciales, explique Frédéric Lasserre, expert en géopolitique de l’eau et directeur du Conseil québécois d’études géopolitiques de l’Université Laval.

Lire l’arcticle complet de Ulysse Bergeron dans Le Devoir du 23 avril 2021

PHOTO de l’Aqueduc de Californie : Ikluft, CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons

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Sous-boilympique ou le plaisir de bouger ensemble

07 mai 2021

Comment se rapprocher sans être proches? Après environ un an d'études et de travail à distance, voilà une question qui taraudait les membres de l'Association des étudiants de 1er cycle en environnement, foresterie et génie du bois de l'Université Laval (AEFEUL). Alors vice-présidente des affaires sportives au sein du groupe, Monica Gagnier a voulu y répondre. Son projet, Sous-boilympique, a remporté un prix Projet parascolaire au Gala de la vie étudiante 2021.

Le défi collait bien à la personnalité de l'étudiante en deuxième année au baccalauréat en aménagement et environnements forestiers. «Je viens d'une famille tissée serrée; je suis très proche de mes trois frères et de ma famille élargie. Pour moi, la bonne entente, c'est important», dit-elle.

Rassembleuse dans l'âme, cette Franco-Ontarienne est aussi une sportive née. L'idée d'amener les gens à bouger pour leur mieux-être physique et psychologique allait donc de soi. «Mais faire sortir les gens à distance, c'est difficile. Pour augmenter leur motivation, j'ai pensé organiser une compétition amicale.»

Réunir toute la Faculté

À l'automne 2020, l'AEFEUL avait tenu un événement semblable, mais à petite échelle. «Une édition de pratique, seulement pour les membres de l'asso», précise Monica. Cette fois, l'étudiante voyait grand. «Je voulais un événement élargi à toute la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, auquel tous se sentiraient appelés à participer.»

Étudiants de tous les cycles, professeurs, chargés de cours, personnel de soutien et administratif, sans oublier les membres de la direction, étaient donc invités à former des équipes, puis à pratiquer des activités sportives dont ils compilaient la durée grâce à un formulaire en ligne. Chaque 15 minutes équivalaient à un point. Les trois équipes ayant accumulé le plus de points étaient déclarées gagnantes.

En ce qui concerne le volet logistique et de traitement des données, Monica a pu compter sur l'aide d'Olivier Roberge, étudiant en première année au baccalauréat coopératif en opérations forestières et coorganisateur de l'événement. «C'est un vrai pro d'Excel. Sans lui, la réalisation du projet n'aurait pas été possible», assure-t-elle.

Lancé le 8 février pour une durée de deux semaines, l'événement a eu des répercussions positives dès ses débuts, se rappelle Monica. «Une dynamique s'est installée, les profs en faisaient mention dans leurs cours; ils attisaient la compétition. Des membres du personnel que je ne connaissais pas me contactaient pour me parler de Sous-boilympique.»

D'ailleurs, pourquoi ce nom? «Il rappelle notre domaine d'études, détaille l'étudiante. Dans le même sens, les équipes inscrites devaient se nommer en s'inspirant d'une plante qui pousse sous la canopée forestière.»

Lisez l'article complet paru sur Ulaval nouvelles par Brigitte Trudel

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10 conseils pour profiter de la nature… sans lui nuire

06 mai 2021

Dans la nature, de petits gestes en apparence anodins peuvent avoir des conséquences surprenantes. Protégeons le Québec sauvage cet été !

On estime que de 80 % à 90 % des promeneurs ne veulent pas mal faire, mais qu’ils ne sont pas conscients des dommages qu’ils occasionnent en quittant les pistes balisées ou en nourrissant les animaux. Les comportements nuisibles sont toutefois contagieux. « Les recherches en psychologie de l’environnement ont montré que plus un site est déjà dégradé, moins les visiteurs font attention », explique Pascale Marcotte, chercheuse en tourisme durable à l’Université Laval.

Pour connaitre les dix règles à observer, lire l’article complet de Valérie Borde dans le magazine L’Actualité du 5 mai 2021.

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L’environnement n’était pas un choix, c’est une passion!

22 avril 2021

En cette semaine du Jour de la Terre, il est bon de se rappeler que ce sont les futures générations qui vont faire face aux conséquences des décisions que nous prenons aujourd’hui. Heureusement, plusieurs jeunes leaders de demain ont, à l’instar de Laurie-Anne Dansereau, mis leurs énergies au service des causes auxquelles ils croient et tentent d’améliorer le sort de la planète en s’intéressant d’abord à ce qui se passe dans leur collectivité. [...] 

Aujourd’hui, Laurie-Anne est étudiante à la maîtrise en biogéosciences de l’environnement à l’Université Laval et poursuit sur son élan.

« C’est une maîtrise multidisciplinaire qui permet d’intégrer différents domaines liés à l’environnement, explique-t-elle. Soit la biologie, la géologie, la géographie et la géomatique. Ce sont quatre domaines qui permettent de mettre concrètement en application des actions en environnement par la mise en place de projets. À l’intérieur de la maîtrise nous avons accès à différents choix de cours qui nous permettent de nous spécialiser dans un domaine afin de de pouvoir travailler au gouvernement, dans une OBNL ou encore, pour une municipalité. »

Lire l'article complet paru dans le journal La relève par Steve Martin

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100 kilomètres de voies réservées le long de quatre autoroutes de Québec

22 avril 2021

Le gouvernement Legault entend investir 844 millions de dollars pour aménager plus de 100 kilomètres de voies réservées sur quatre autoroutes afin de réduire les temps de déplacement en périphérie du centre-ville. Marie-Hélène Vandersmissen, professeure spécialisée en géographie urbaine et en géographie des transports, a participé à deux reportages à ce sujet sur les ondes de Ici Radio-Canada.

PHOTO : Radio-Canada / Carl Boivin

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Nos étudiants lauréats au Gala de la vie étudiante pour l'activité du Sous-boilympique

21 avril 2021

L'équipe d'étudiants responsable de l'événement Sous-Boilympique a remporté un des trois prix du volet Projet parascolaire du 31e Gala de la Vie étudiante! Grâce à ce projet, 28 équipes dont 260 membres de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique ont fait divers sports (Zumba, yoga, course, ski, etc.).

Voici les statistiques de la compétition :

  • 173 458 minutes d’activités ont été réalisées
  • 28 724 minutes de randonnée 
  • 51 200 minutes de marche: la distance entre Saguenay et Prince George, Alberta
  • 2749 entrées d’activités totales

Pour en savoir plus sur le sous-boilympique

Présenté en formule virtuelle interactive, la Gala de la vie étudiante a réuni plus de 200 personnes afin de célébrer l’engagement des finalistes. Depuis 31 ans, le Gala de la vie étudiante met en lumière une relève dynamique et passionnée, active dans divers domaines, œuvrant à un environnement où il fait bon vivre, ainsi qu’à une société saine et épanouie.

Découvrez tous les lauréats du Gala de la vie étudiante

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Des archéologues sur l’île de Qikirtajuaq

15 avril 2021

Dans le nord-ouest du Nunavik, une équipe de recherche franco-québécoise a étudié les vestiges de très anciennes habitations semi-souterraines hivernales. Ikirtajuaq est le nom d’une île située sur la côte nord-est de la baie d’Hudson, à proximité du village inuit d’Akulivik. Riche en sites archéologiques, l’île a fait l’objet de trois campagnes de fouilles menées par une équipe franco-québécoise entre 2011 et 2013. Cette équipe interdisciplinaire d’archéologues et de géoarchéologues était composée de chercheurs du Centre d’études nordiques de l’Université Laval, de chercheurs des universités françaises de Rennes et de Rouen, et de chercheurs de l’Institut culturel Avataq, avec la collaboration de la communauté d’Akulivik.

«Nous nous sommes concentrés sur le site de Kangiakallak-1, un des principaux sites de l’île, explique la professeure paléo-environnementaliste et géoarchéologue du Département de géographie de l’Université Laval, Najat Bhiry. On y trouve, dans une vallée protégée des vents et sur un sol sableux bien drainé, des vestiges d’habitations semi-souterraines occupées l’hiver et datant de l’époque dorsétienne puis de l’époque thuléenne, les Thuléens étant les ancêtres directs des Inuits.»

Lisez l'article complet de Yvon Larose, paru sur Ulaval nouvelles le 12 avril 2021.

PHOTO : Dominique Todisco.

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Participation de Frédéric Lasserre au balado «Question d'intérêt» sur ICI Première

07 avril 2021

Frédéric Lasserre, professeur de géographie et directeur du Conseil québécois d'études géopolitiques, a participé à une entrevue radiophonique ayant comme sujet la valeur de l'eau.

Résumé :
Le Québec possède 3 % des réserves mondiales d'eau douce, une richesse inestimable. Si l'eau a le statut de « bien commun », des questions demeurent. Pourquoi la population québécoise est-elle la championne de la consommation d'eau au pays? Comment expliquer les faibles redevances de la part des industries qui utilisent la ressource? Gérald Fillion en discute avec Frédéric Lasserre, professeur à l'Université Laval et directeur du Conseil québécois d'études géopolitiques.

Écoutez le balado «Quelle est la valeur de l'eau ?»

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Québec accueillera le 5e Congrès mondial d’agroforesterie en 2022

06 avril 2021

L’Université Laval est heureuse d’annoncer la tenue du 5e Congrès mondial d’agroforesterie (WCA5) au Centre des congrès de Québec, une première au Canada! Plus de 1 000 experts en agroforesterie et agriculteurs du monde entier sont attendus dans la capitale du 17 au 20 juillet 2022.

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FGGG) et la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA) de l’Université Laval joindront leurs forces pour organiser ce congrès de classe mondiale et mettre en œuvre un programme stimulant et rassembleur. Deux membres du Cercle des ambassadeurs de Québec, soit la doyenne de la FGGG, Nancy Gélinas, et Alain Olivier, professeur au Département de phytologie de la FSAA et titulaire de la Chaire en développement international, ont piloté avec succès le dossier de candidature et coprésideront le comité organisateur du WCA5. Le congrès se déroulera principalement en présentiel, avec un volet virtuel afin de rejoindre ceux et celles qui ne pourront se déplacer.

Lisez le communiqué complet

Pour en savoir plus sur le congrès

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Félicitations aux participants du concours facultaire Ma thèse en 180 secondes!

17 mars 2021

Le 16 mars dernier se tenait le concours facultaire Ma thèse en 180 secondes en format virtuel! Nous tenons à féliciter l’ensemble des participantes et participants qui se sont prêtés au jeu, qu’ils soient étudiants, étudiantes ou professeurs, car cela prend beaucoup de courage pour relever un tel défi! Merci aussi à tous ceux et celles qui ont contribué à l’organisation de l’événement, l’animation et le jury. Enfin, merci au public nombreux et enthousiaste qui est venu encourager les participantes et participants. Nous vous remercions chaleureusement pour votre engagement dans la vie facultaire !

Voici les récipiendaires des prix de 180$ du concours 2021 :

  • 1er Prix volet anglophone – Bourse CRDIG : Saeid Emamgholian - A New Neighbor: Happy or Not. Saeid Emamgholian est étudiant au doctorat en sciences géomatiques sous la direction de Jacynthe Pouliot et la codirection de Davood Shojaei (Université de Melbourne).
  • 1er Prix ex-aequo volet francophone – Bourse FFGG : Solène Pellerin - Comment nos planchers peuvent-ils nous protéger d’un incendie? Solène Pellerin est étudiante au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Véronic Landry et la codirection de Sophie Duquesne (Université de Lille).
  • 1er Prix ex-aequo volet francophone – Bourse CEF : Laurence Picard - L'automatisation de la construction : le futur. Laurence Picard est étudiante au doctorat en génie mécanique à la Faculté des sciences et de génie sous la direction d’André Bégin-Drolet et la codirection de Pierre Blanchet (FFGG).
  • Prix coup de cœur du public – Bourse CRMR : Solène Pellerin - Comment nos planchers peuvent-ils nous protéger d’un incendie?

Saeid Emamgholian représentera la FFGG lors de la finale institutionnelle du volet anglophone du concours Ma thèse en 180 secondes en vue de représenter l’Université Laval à la finale de l’Est du Canada, en juin.

Solène Pellerin représentera la FFGG lors de la finale institutionnelle du volet francophone en vue de participer au concours « Ma thèse en 180 secondes » de l’Acfas.

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Projet de maitrise avec mémoire en géoarchéologie

22 février 2021

Géoarchéologie du site Cartier-Roberval, Québec : synthèse des données et acquisition de nouvelles connaissances

Des vestiges du premier établissement colonial français en Amérique installé en 1541 par Jacques Cartier et Jean-François de La Rocque de Roberval ont été trouvés sur un promontoire situé à la confluence de la rivière du Cap Rouge avec le fleuve Saint-Laurent. Le site archéologique Cartier-Roberval a été ensuite fouillé pendant plusieurs saisons et des recherches en sciences de la terre ont été entreprises incluant des études pédologiques, stratigraphiques, sédimentologiques et géophysiques. D’autres études en géoarchéologie basées, entre autres, sur la micromorphologie des sols sont néanmoins requises pour mieux comprendre la formation et l’évolution du site avant, pendant et après son occupation en 1541-1543. De ce fait, nous sommes à la recherche d’une étudiante ou d’un étudiant intéressé(e) par un sujet pluridisciplinaire en géographie physique et en archéologie dans le but de mener une étude géoarchéologique sur le site Cartier-Roberval et ses environs. Les nouvelles données seront ajoutées aux divers résultats déjà disponibles pour une réinterprétation globale.

Ce projet est financé par l’Unité mixte de recherche Capitales et patrimoines à l’Université Laval et il sera sous la direction de Najat Bhiry (najat.bhiry@cen.ulaval.ca - Département de géographie) et Allison Bain (Allison.Bain@hst.ulaval.ca - archéologue, Département des sciences historiques), Université Laval.

Affiche du projet (pdf)

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Écrire le corps

16 février 2021

Ce livre, qui réunit nouvelles, poèmes, contes et autofiction, a été codirigé par Sophie-Anne Landry (agente de gestion des études à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique) et Mattia Scarpulla avec la collaboration de Fanie Demeule. L’ouvrage collectif Épidermes réunit les textes de 14 écrivains qui se sont inspirés du thème de la manipulation du corps.  [...]

L’idée du thème du corps revient à Sophie-Anne Landry. C’est à la suite d’un rêve qui l’a perturbée qu’elle a voulu écrire une fiction mettant en scène une statue de cire vivante. «J’avais cette nouvelle qui m’habitait depuis longtemps et que je souhaitais poursuivre. En croisant Mattia dans un événement poétique, je lui ai proposé l’idée, puisqu’il a déjà travaillé sur le thème du corps. C’est lui qui m’a offert d’intégrer d’autres auteurs et autrices au projet pour en faire une anthologie.»

Pour recruter des participants, le duo a fait appel à des écrivains dont il admire le travail. Tous ont accepté avec enthousiasme. Du lot, plusieurs sont enseignants ou étudiants à l’Université Laval. Mattia Scarpulla et Sophie-Anne Landry, d’ailleurs, sont inscrits en études littéraires, lui comme doctorant et elle au baccalauréat. Sophie-Anne Landry est aussi agente de gestion des études à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, ce qui lui a inspiré un clin d’œil au domaine de la foresterie dans sa nouvelle.

Pour cette auteure habituée de travailler surtout en poésie, la codirection d’un ouvrage collectif fut une expérience des plus formatrices. «Les professeurs qui m’ont enseigné sont de grandes sources d’inspiration. J’ai énormément de respect pour ces auteurs. C’était une chance de pouvoir collaborer avec eux dans un projet professionnel, tout comme ce fut un immense plaisir de travailler avec Mattia.»

Lisez l'article complet de Mathieu Dessureault sur Ulaval nouvelles

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Nouvelle chaire de recherche en partenariat Sentinelle Nord - Nunavik sur le pergélisol

15 février 2021

Le programme Sentinelle Nord est fier d'annoncer, en partenariat avec le Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, la création d'une nouvelle chaire dirigée par la professeure de géographie Pascale Roy-Léveillée. Cette chaire, qui s'ajoute aux 10 chaires de recherche déjà mises sur pied au sein de Sentinelle Nord, collaborera étroitement avec les communautés nordiques pour soutenir et accélérer l'adaptation aux changements climatiques dans les régions pergélisolées.

La titulaire de la chaire, Pascale Roy-Léveillée, est professeure au département de géographie depuis le 1er septembre 2020 et spécialiste en géomorphologie des régions froides et dans la science du pergélisol.

Information :
Site web de Sentinelle Nord
Communiqué de presse

 

 

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Projet de maîtrise professionnelle sur le Nunavik avec un stage à l’Université de Lausanne (Suisse)

11 février 2021

L’objectif du travail de l’étudiant est la collecte de données/d’informations accessibles par l’outil numérique sur les contaminants au Nunavik et leur analyse. Le terme de contamination est entendu au sens large, comme « un corps étranger de nature anthropique (aménagement, culture, pollution, etc.) ou environnementale (climat, espèce animale ou végétale, virologie, composé chimique etc.) qui est introduit ou qui s’introduit dans le système socio- environnemental existant ».

L’étudiant sera amené à réfléchir et recenser les différentes sources d’informations accessibles par le biais du numérique en lien avec cette thématique : blogs, informations sur les réseaux sociaux, bases de mesures en ligne, etc. Il contribuera à établir l’infrastructure d’une base de données en ligne faisant l’inventaire de ces données disponibles sur les contaminants croisant ces différentes sources d’informations numériques. Il sera particulièrement attentif à développer une approche critique de l’utilisation de ces données numériques particulièrement au regard du contexte autochtone du Nunavik.

L’étudiant participera activement à l’organisation des séminaires prévus dans le cadre du projet Utilisation du Numérique comme source d’Informations et moyens de Collaborations avec les communautés nordiques du Nunavik dans le contexte de la Covid 19 – UNIC et sera amené à réaliser un séjour de recherche au sein de l’Université de Lausanne pendant 12 semaines en automne 2021 ou hiver 2022.

Pour toute information supplémentaire et pour soumettre votre candidature avant le 26 février 2021, veuillez contacter Mme Najat Bhiry.

Fichier pdf du projet

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Construire en milieu urbain menace la survie des arbres. Comment faire mieux ?

05 février 2021

Les arbres en ville sont importants. Ils purifient l'air, réduisent les îlots de chaleur, aident à réguler le régime hydrique et procurent d’immenses bienfaits pour la santé. Or le développement effréné menace la survie de la forêt urbaine et de toute la gamme de services écosystémiques qu'elle nous rend.

L’ampleur de ces services est étroitement liée à l’importance de la canopée. La canopée peut se définir comme la surface couverte par la cime des arbres. On la caractérise généralement par un indice qui met en lien la surface couverte par les cimes et la surface totale d’un secteur.

Une étude récente suggère que le capital naturel du territoire de la Communauté métropolitaine de Québec et de la Table de concertation régionale pour la gestion intégrée du Saint-Laurent génère un total de plus de 1,1 milliard de dollars de bénéfices annuels.

Les services écosystémiques considérés incluent, entre autres, l’approvisionnement en eau, la réduction des inondations, l’amélioration de la qualité de l’air et la fixation du carbone. Dans ce contexte, plusieurs grandes villes se sont dotées d’objectifs ambitieux d’augmentation de canopée.

Article complet de Jean-Claude Ruel, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt, The conversation

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Sur la route migratoire la plus meurtrière au monde

04 février 2021

La chaire de recherche du Canada sur les dynamiques migratoires mondiales a collaboré à un rapport de SOS Méditerranée sur les adolescents non accompagnés qui risquent leur vie dans leur dangereuse traversée de la mer.

«J’ai passé quatre jours en mer avant d’être secouru. La nuit où nous avons quitté la Libye, le fond du bateau s’est fissuré. Personne n’a dormi pendant tout ce temps parce que nous avons dû vider l’eau à l’aide d’un bidon de carburant vide. Nous avons manqué de nourriture et d’eau après le premier jour. Un homme est même devenu si désespéré qu’il a sauté par-dessus bord. Nous avons dû l’aider à remonter dans le bateau. On avait si peur, on ne pensait plus qu’à la mort: tout le monde était persuadé que nous allions mourir.»

Abdo (prénom fictif) est originaire du Soudan. En août 2019, à l’âge de 17 ans, il a traversé la Méditerranée à bord d’une embarcation surpeuplée et impropre à la navigation avant d’être recueilli à bord de l’Ocean Viking, l’un des deux navires de SOS Méditerranée, une association civile européenne de sauvetage en mer. Son témoignage, avec celui de neuf autres migrants mineurs non accompagnés ayant franchi la Méditerranée entre 2016 et 2020, est au cœur de Jeunesse naufragée, un rapport percutant de 24 pages publié l’an dernier par cette ONG d’urgence sur un sujet brûlant d’actualité.

«Ce projet de dossier est le fruit d’une collaboration entre SOS Méditerranée et la Chaire de recherche du Canada sur les dynamiques migratoires mondiales de l’Université Laval, explique la titulaire de la Chaire et professeure au Département de géographie, Danièle Bélanger. L’idée vient de nous. Nous avons établi un contact avec eux. Les ONG ont des besoins en recherche. Comme elles travaillent beaucoup en intervention d’urgence, elles n’ont ni le temps ni les ressources pour faire de la recherche. C’est à ce niveau que les chercheurs universitaires peuvent intervenir en mettant leurs compétences à leur service. Ce projet de collaboration intersectorielle est une belle réussite pour la Chaire, le Département et l’Université.»

Une étudiante de troisième année du baccalauréat en géographie, Mireille Lajoie, a été mise à contribution dans ce projet. Sa principale tâche a consisté à monter une base de données. Elle a aussi effectué un travail de recherche à partir de documents officiels du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, de l’Organisation internationale pour les migrations, de l’Unicef et de divers instituts de recherche. La Chaire a coordonné son travail avec SOS Méditerranée. Elle a aussi financé le travail de l’étudiante et assuré sa supervision. Puis, l’ONG a travaillé de près avec l’étudiante sur l’élaboration du rapport, qui est maintenant diffusé sur le site de l’organisation.

Lire l'article complet de Yvon Larose sur Ulaval nouvelles

PHOTO : Laurin Schmid/SOS Méditerranée

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Arbustes, pergélisol et eau font l’objet d’un projet rassembleur à Old Crow au Yukon

15 janvier 2021

Pascale Roy-Léveillée, spécialiste du pergélisol, dirige ce nouveau projet de recherche qui a pour cadre le territoire ancestral des Vuntut Gwitchin à Old Crow au Yukon et qui rassemble la communauté et des scientifiques de tout le Canada dans le but de comprendre les effets des changements climatiques sur ces plaines.

« Quand on travaille particulièrement dans le Nord, mais on pourrait dire partout au Canada, et qu’on veut faire un projet rassembleur, un des premiers groupes à qui il faut parler ou avec qui il faut travailler, ce sont les gens de la communauté locale », précise Pascale Roy-Léveillée.

Mais au-delà de cette coopération de base, c’est tout le projet qui est né des observations et des inquiétudes de la communauté locale.

« Les Vuntut Gwitchin à Old Crow avaient identifié comme préoccupation, comme priorité de recherches pour leur communauté, les effets du changement climatique sur la qualité de l'eau dans leur territoire sur le pergélisol qu’ils voient se dégrader et sur les changements de végétation qui les empêchent de se déplacer aussi facilement dans les endroits qui sont cruciaux pour leurs pratiques traditionnelles », explique la chercheuse.

Écouter l'entrevue diffusée le jeudi 14 janvier 2021 sur ICI Première, à l'émission Phare Ouest avec Marie Villeneuve

PHOTO ©Pascale Roy-Léveillée

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Des millions de personnes déplacées, réfugiées, apatrides

13 janvier 2021

Cet hiver, le Département de géographie offrira un cours sur les migrations forcées. Il s’intitulera Exil et territoires: enjeux contemporains des migrations forcées.

Le cours commencera le 20 janvier et il est possible de s’y inscrire jusqu’au 26 janvier. Plusieurs aspects seront abordés par la titulaire Adèle Garnier, notamment les causes de ces migrations. Ces causes comprennent les conflits armés, les crises politiques et économiques, les catastrophes environnementales et les changements climatiques.

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PHOTO : La famille Ropana, ©Stéphanie Arsenault

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Yves Brousseau nommé vice-doyen aux études

12 janvier 2021

M. Yves Brousseau, professeur agrégé au Département de géographie vient d’être nommé vice-doyen aux études à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Il s’est occupé de la direction des programmes d’études de 1er cycle en géographie pendant de nombreuses années. M. Brousseau est spécialisé en cartographie et systèmes d'information géographique et enseigne dans plusieurs cours liés à ce domaine. Il a, également, participé à la réalisation de l’atlas « Le Québec d’une carte à l’autre » et à celui sur la vulnérabilité de la population québécoise aux aléas climatiques. Comme vice-doyen aux études, il se joint à l’équipe déjà en place de Mme Nancy Gélinas, doyenne et Mme Jacynthe Pouliot, vice-doyenne à la recherche.